Le metteur en scène suit durant vingt-quatre heures la journée d'une jeune femme, prénommée Marie, qui souffre d'une handicapante maladie : la dysphasie, une perturbation neurologique probablement liée à une atteinte des centres du langage dans le cerveau qui provoque des troubles de la prononciation, de la construction de la phrase, des difficultés d'expression, de compréhension, de mémorisation. Un dramatique isolement s'en suit, aggravé par la privation de son propre enfant, la spirale d'un chômage récurrent, une lourde propension à fuir dans l'alcool quotidien...

>>> Il est à noter que l'actrice principale, puissamment habitée par son rôle et son personnage, ne souffre aucunement de ce mal "étrange" et fascinant. Seuls en sont atteint son propre fils et l'aîné de celui du metteur en scène...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)