L'histoire authentique d'un journaliste blanc, Donald Woods qui se liera d'amitié avec un leader de la lutte contre l'Apartheid en Afrique du Sud déchirée par le racisme, en 1977. En effet, durant plus de onze années, notre homme tentera de prouver que le régime de Pretoria est directement responsable de la mort de Steve Biko, un important activiste noir, arrêté, emprisonné et mort sous la torture, alors que les raisons officielles de son décès incriminent une grève de la faim...
>>> Une oeuvre courageuse, dénonciatrice d'un système politique aberrant...
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Bon film, mais la fin est dommage car trop romancée, elle attenue le sentiment de révolte développé tout au long du film chez le spectateur. Par contre l'énumeration des soit-disantes raisons de mort lors du générique montre bien l'hypocrisie des Afrikaners ... A par cela, beaucoup de sensibilité, des touches d'humour et de l'action. Je pars pour l'Afrique du sud, je ne peux pas rester indifférente à cela 
"Humain, trop humain" un film qui défend une cause, en l'occurence celle des Noirs d'Afrique du Sud contre l'apartheid. C'est noble, c'est une nécessité même d'informer l'opinion publique. Mais l'histoire de Steve Biko, produite par Universal passe rapidement du grand reportage au "peplum" voire au feuilleton américain, par moments. A la fin du film, le sentiment de révolte éprouvé, est dû autant à l'impuissance devant la barbarie à visage humain qu'au dégoût devant les basses motivations commerciales qui transparaissent. En somme, le choc pour le fric ...... 
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Le générique de fin illustre parfaitement le paradoxe du "Cri de la liberté" : une oeuvre de fiction, aussi bien intentionnée soit-elle, ne vaut pas la force d'émotion que peuvent donner des images de la réalité, fussent-elles brèves et censurées. Ce cri anti-apartheid est finalement surtout une certaine vision de Blancs qui "découvrent", "prennent" conscience" de l'iniquité fondamentale de leur système. Le film est généreux, mais son regard reste limité ... 
D.W. GRAPHITE.
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