Le détective James "Sonny" Crockett et son associé, l'inspecteur Ricardo Tubbs se font passer pour d'efficaces convoyeurs de drogue afin de pénétrer dans les rouages d'un puissant réseau de trafiquants via la Floride, responsable de l'assassinat de trois policiers. Malgré une évidente méfiance des principaux pontes mafieux et une constante suspicion d'un de leurs lieutenants, le cruel José Yero, nos deux compères vont peu à peu infiltrer la bande, alors même que Sonny s'éprend d'Isabella, la superbe compagne d'un des leaders de la vaste organisation criminelle...
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2007
- Cahiers du Cinéma numéro 615
Critiques (Public)
Le traitement de l'image est absolument irréprochable. Manifestement Michael Mann a su donner un style à ses oeuvres et il est en constante progression dans sa maîtrise technique. Mais alors quelle régression dans l'écriture et la réalisation pure! Les personnages sont inexistants, l'intrigue est molle, les dialogues sont renversants de nullité, la musique est une catastrophe comme d'habitude (quand est ce que Michael Mann reconnaitra la profession de compositeur?)... Plus de deux heures d'ennui total, préferez l'original à la copie et louez "Bad Boys 2", vous y trouverez ce vous êtes venu chercher dans "Miami Vice"'...
7/20
R.Cadell
Bof ! Vraiment déçu... A voir pour passer 2 heures à ne rien faire... A éviter - 8/20.Gros Nounours
Michael Mann est un réalisateur passionnant mais déconcertant, capable de mêler perfectionnisme documentaire et aberrations complètes (au hasard : Gong Li jouant une Cubaine...). Après une première vision où j'ai été hypnotisé par la seule forme, par ces images dingues de bateaux, architectures ou armes, par ce feu d'artifice de couleurs, lumières et musique, j'ai revu le film et j'ai compris qu'à partir de l'infiltration de deux flics dans un cartel latino-américain, il est question de la porosité entre système officiel et économie clandestine, que 'Miami Vice' est un chef-d'œuvre du cinéma contemporain sur notre société mondialisée aussi abjecte que fascinante. Je pense qu'il sera culte dans quelques décennies.
