TRIPLEPATTE - 1922

Titre VF TRIPLEPATTE
Titre VO
Année de réalisation 1922
Nationalité France
Durée 1h18
Genre COMEDIE
Notation 15
Date de sortie en France
Thème(s)
Bernard (Tristan)
Mariage (Cinéma français)
Taxis (Cinéma français)
Ascenseurs et monte-charges
Rêves et cauchemars (Cinéma français)
Réalisateur(s)
BERNARD Raymond
Chef(s) Opérateur(s)
GUICHARD Paul AUBOURDIER Raoul
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Raoul et André Godfernaux
d'après la pièce de Tristan Bernard .....
Distribution : Pathé
Acteurs
DEBAIN Henri
PALAU Pierre
JEHANNE Edith
LOURY Jane
NUMES Armand
BROQUIN Albert
MADAME RITTO
MAJOR HEITNER
FERAMUS André
BOLDES Suzy
BERANGERE Jeanne
MADAME AHNAR
VOLBERT Henri
Résumé

Robert Hercule Roland de Houdin, fringant trentenaire, surnommé « Triplepatte » à cause de son cheval qui ne saute jamais les obstacles, est un bon vivant qui particulièrement la compagnie féminine, particulièrement celle fort décontractée du Palace Doré, malgré sa fiancé, la remuante Irène de Crèvecoeur. Il est vrai que cette dernière est à peine âgée de six ans et que cette union avait été prévue trente-trois années plutôt par les parents de chacun, qui s’étaient mariés le même jour et en même temps et qui s’étaient promis que le premier fils de l’un épouserait la première fille de l’autre. Et puis, il y a l’exubérante et fort envahissante baronne Pépin, qui se ferait un devoir et un plaisir de payer les imposantes dettes de notre sympathique hurluberlu (il doit 680.000 francs à "l’adhésif" monsieur Boucherot) à condition qu’il épouse la ravissante Yvonne Herbelier. Après moult évitements et maintes dérobades de la part de notre indécis jeune homme, la rencontre tant recherchée se fera finalement, suivie par de courtes et monotones fiançailles et une convocation devant monsieur le maire où le fameux oui fatal ne sera pas prononcé. Et Robert, profitant de la confusion créée par son (im)pertinent refus, s’éclipsera en douce, pour pour en toute hâte le premier train pour la reposante Côte d’Azur, loin des matrimoniales tracasseries parisiennes. Mais quelquefois le destin amoureux s’obstine et finit tout de même par triompher...

>>> Agréable petit vaudeville inventif et distrayant, dans lequel on reconnaît la patte allègre de Tristan Bernard au meilleur de sa forme, avec un étonnant Henri Debain, oscillant entre "le grand dandin désorienté" et "le lunaire rêveur dégingandé", rappelant les meilleures compositions d’un James Stewart en verve et en panache. Une sympathique production découverte au festival de Pordenone 2009...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)