LE LABYRINTHE DE PAN - 2006

Titre VF LE LABYRINTHE DE PAN
Titre VO El laberinto del fauno
Année de réalisation 2006
Nationalité Mexique / Espagne
Durée 1h52
Genre FANTASTIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 01/11/2006
Thème(s)
Enfance (Cinéma mexicain)
Milieu vinicole / Vendanges (tous pays confondus)
Labyrinthes .....
Bégaiement (tous pays confondus)
Enfance et adolescence durant la guerre (tous pays confondus)
Guerre (civile) d'Espagne (tous pays confondus)
Ogres
Accouchements (tous pays confondus)
Cinéma mexicain (ORIGINE)
Fées (tous pays confondus)
Amputations
Poisons (Cinéma espagnol)
Sangsues (tous pays confondus)
Sabliers (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
DEL TORO Guillermo
Chef(s) Opérateur(s)
NAVARRO Guillermo
Musique
NAVARRETE Javier
Renseignements complémentaires
Scénario : Guillermo del Toro
Distribution : Wild Bunch

Visa d'exploitation : 116 017
Acteurs
BAQUERO Ivana
LOPEZ Sergi
VERDU Maribel
GIL Ariadna
JONES Doug
ANGULO Alex
CASAMAJOR Roger
VEA Cesar
PEDROCHE Pepa
ALBIZU Fernando
MASSAGUE Ivan
CAMPILLO Chicho
MARZO Pedro G.
CUCALON Juanjo
MARTIN Chany
ESPIGA Mila
LUPPI Federico
GARCES Inigo
LIRA Mina
GATTOO Maria Jésus
LAZARO Eusebio
HARO Sebastian
RUIZ Chema
SAEZ Ana
ZORRILLA Mario
SOLO Manolo
TABOADA Milo
TIELVE Fernando
TORRIJO Jose Luis
URIARTE Gonzalo
VIDAL Francisco
Résumé

Alors que la fratricide guerre d'Espagne touche à sa fin par la défaites des forces républicaines, la jeune Carmen, enceinte, se rend, accompagnée de sa petite fille Ofelia, auprès de son nouvel époux, le brutal et hautain capitaine Vidal de l'armée franquiste, en garnison dans une région boisée, traquant un groupe de révolutionnaires de la contrée. Ofelia qui n'accepte aucunement ce second "père" fuit la lourde réalité quotidienne dans des rêveries fantastiques alimentées par ses lectures et son imaginaire débordant et qui vont bientôt la faire descendre dans un monde féerique et dangereux où se cotoient d'étranges créatures...

>>> Une intéressante et pertinente approche du monde chatoyant et tourmenté de l'enfance qui rappelle l'excellence d'un autre film hispanique, hélas un peu oublié, "L'ESPRIT DE LA RUCHE" (1973) du réalisateur Victor Erice...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Les Inrockuptibles numéro 570
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positif numéros 545/546, 549 et 564
- Télérama numéro 2964
- L'Avant-Scène numéros 552 et 597
- Ciné-Feuilles numéros 526/527
- Annuel du Cinéma 2007
- Positif H.S mai 2007
- Les Cahiers du Cinéma numéro 617
- L'Ecran Fantastique numéros 269, 278 et 332
- Mad Movies numéros 183 et 190
Critiques (Public)
Un conte bien mené, sur une toile historique sombre, celle de la guerre civile espagnole. Face à la dictature franquiste, à sa noirceur et à ses injustices, certains luttent, d'autres se cachent, d'autres enfin prennent la fuite au sens propre ou figuré, chacun ses armes. L'arme de résistance d'Ofélia, c'est un fort imaginaire nourri de ses féériques lectures. Et c'est par cette voie qu'elle réalisera son rêve d'enfant, malgré toutes les embûches qui la guettent. L'esthétique de ce film lui confère une ambiance onirique belle et effrayante, qui réjouit l'enfant qui sommeille en chacun de nous ... Un bisou à la petite voix du cinéma 16/20 :   TY

15/20 : Un mélange de deux genres aussi enchevêtré comporte des écueils. Passe pour l'insecte invitant au refuge dans l'imaginaire, la magie des lieux dès les premiers plans. Il faut bien contrecarrer l'horreur par quelque défense du cerveau. Hélas, quand les elfes virent au délire (la grenouille !) quand bien même le réel bascule dans l'épouvante, léger recul... Le labyrinthe peine à angoisser par des subtilités visuelles ou sonores, recours aux ficelles des grosses productions étasuniennes. Egalement convoqués les objets énigmatiques de scénarios à tiroirs (clé, robe, couteau...). On peut donc accélérer le dvd pour n'en garder que la trame utile, ce camp retranché dans la forêt, ses anecdotes au quotidien, la terreur, les trompeuses accalmies, bref la survie humaine. Ce Duval à lui tout seul, parfaite illustration des guerres (admirable Sergi Lopez !) il donne pleinement la mesure des haines recuites sur les foules crédules ou trop isolées les unes des autres. Les ravages d'un psychopathe en roue libre, avec répercussions sur les générations suivantes. Ainsi on retrouve dans le commentaire du bonus la tendance à basculer vers le trash de nombreux réalisateurs d'expression latine. Guillermo del Toro, sans mentionner leur traitement, affirme détester les chevaux du tournage (les vaches aussi !)... Ses sautes d'humeur font alors mieux comprendre combien les guerres civiles laissent de cicatrices à oublier par une rêverie quelconque (film interdit aux moins de douze ans, c'est pour le moins paradoxal !). L.Ventriloque