HARD CANDY - 2005

Titre VF HARD CANDY
Titre VO Hard candy
Année de réalisation 2005
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h43
Genre DRAME
Notation 16
Date de sortie en France 27/09/2006
Thème(s)
Huis clos (tous pays confondus)
Prix "Cinéfiches" des meilleures interprétations
Castration / Emasculation
Adolescence (Cinéma américain)
Pédophilie
Internet (tous pays confondus)
Photos et photographes (Cinéma américain)
Suicide (Cinéma américain)
Ecureuils (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
SLADE David
Chef(s) Opérateur(s)
WILLEMS Jo
Musique
ESCOTT Harry NYMAN Molly
Renseignements complémentaires
Scénario : Brian Nelson
Distribution : Metropolitan FilmExport

Visa d'exploitation : 115 686

Nota :

- pour Erin Kraft, uniquement en photo .....

- Prix "Cinéfiches" (Meilleure Interprétation) pour Ellen Page .....
Acteurs
WILSON Patrick (2)
PAGE Ellen
OH Sandra
RAE Odessa
GILBERT John (4)
BRIGHT Cori
KRAFT Erin
Résumé

Après plusieurs semaines de discussion sur internet, Hayley Stark, une adolescente de quatorze ans, propose à un trentenaire, photographe de métier, Jeff Kohlver, de le rencontrer chez lui, afin de "mieux se connaître". De fait, la gamine arrive rapidement à mettre l'homme parfaitement à l'aise, que ce dernier va finalement se retrouver drogué et ligoté sur une chaise. Commence un dramatique huis-clos entre le prisonnier hagard et sa "lumineuse" geôlière qui veut lui faire avouer sa pédophilie et son lien étroit avec le meurtre irrésolu d'une certaine Donna Mauer...

>>> Malgré une évidente théâtralisation scénaristique, accentuée par un oppressant huis clos, il reste l'époustouflante performance d'Ellen Page, entre diffuse fragilité et monstrueuse détermination qui apporte, à elle seule, au film sa véritable dimension de folie et de mort, inéluctable et allant en subtil crescendo ...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2007
- L'Ecran Fantastique numéros 268 et 277
- Jeune Cinéma numéro 305
- Mad Movies numéro 189
Critiques (Public)
Un sujet original et une bonne création d'Ellen Page : on espérait le meilleur, mais le huis-clos qui aurait pu être intense est gâché par une mise en scène plate et standardisée. C'est le type même du film destiné au marché de la vidéo/DVD comme tant d'autres produits importés et anonymes. AXEL.

12/20 : Sans doute suffit-il maintenant de savoir filmer et de prendre des acteurs talentueux pour faire passer les pires pilules ? Voici une pub ou un clip made in America, effets de suspense, esthétisme avec musique invitant à l'effroi. Entrée percutante, après ça disjoncte sérieux... Mais côté prises de vue et du son, continuité du haut de gamme. Jolis plans sur un oeil, accélérés lors de joutes, profils d'ombre se détachant avant plongeon, raffiné.... Mais alors bonjour la complaisance ! Cette prise en otage du spectateur dans le délire de celui qui commande à la caméra dont l'unique slogan sera "il n'y a pas pires bourreaux que les victimes"... Ouais, mais vite malsain ! Un sympathique surfer du net supposé abuser des jeunes mineures, fichtre, il aime leur fraîcheur globale, se délecte à les regarder, "shame on you", nombre d'hommes devraient se trouver à l'ombre pour moins que ça ! Pater familias soigneusement évité ici ! Et l'écclésiastique, chttt.., voulez-vous vous taire ! Or donc, est-il coupable ou seulement anéanti sous torture, ce brave garçon ?... Quant à Ellen Page, la face de candide faite ado, elle incarne une monstruosité trop adulte une fois de plus, exactement comme dans le "Juno" qui suivra. Jeu excellent. A l'intention de qui gobe toute perversité comme du petit lait, les autres peuvent zapper... L.Ventriloque