A travers les histoires de Dourmichkhan, parti dans le vaste monde pour faire fortune en abandonnant sa fiancée Vardo, celle de la délaissée qui devint une célèbre voyante, le destin tragiquement merveilleux de Zourab qui se laissera emmurer vivant dans les fondations de la forteresse de Souram pour qu'enfin ces derniers ne s'effondrent plus jamais, Paradjanov métaphorise avec poésie et sensibilité sur l'âme géorgien, en utilisant à notre grande déconvenue un canevas/cadenas mystico-légendaire difficilement accessible à notre entendement européen. Reste la beauté formelle qui peut engendrer paradoxalement lassitude et surabondance...
>>> Hermétiquement beau !
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 379
- Cahiers du Cinéma numéros 381, 390