CINGLEE - 1987

Titre VF CINGLEE
Titre VO Nuts
Année de réalisation 1987
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h56
Genre DRAME
Notation 12
Date de sortie en France
Thème(s)
Milieu judiciaire et juridique (Cinéma américain)
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
RITT Martin
Chef(s) Opérateur(s)
BARTKOWIAK Andrzej
Musique
STREISAND Barbra
Renseignements complémentaires
Scénario : Tom Topor, Alvin Sargent
et Darryl Ponicsan .....
d'après la pièce de Tom Topor
Distribution : Warner Bros
Produit par Barbra Streisand
Acteurs
STREISAND Barbra
DREYFUSS Richard
STAPLETON Maureen
MALDEN Karl
WALLACH Eli
WEBBER Robert
WHITMORE James
NIELSEN Leslie
PRINCE William
MATTHEWS Dakin
BENJAMIN Paul
MANZI Warren
HOFFMAN Elizabeth
GUERRA Castulo
BERGMAN Stacey
TAYLOR-BLOCK Heyley
WESLEY John
RIIVALD Matt
WALCOTT Noel l.3
CUMMINS Ron
ROLON Tony
KENT Suzanne
GRANT Sarina
FERRELL Tyra
BURDETTE Nicole
QUINN Valentina
CERVANTES Carlos
OKUNEFF Gerald
CLARK Roydon
BRAZELTON Conni Marie
BARBOUR Bruce
EVENSON Dana dru
SEAMON Pamela
LIFFORD Tina
KAREGA Rocco
HOWARD Stephannie
DIAZ Armando
WALTER Alphonse
ROMEO Joseph
TAYLOR Ernest-Frank
BLACKOFF Edward
PONICSAN Darryl
KANE Billy
ROBY Lavelle
FINNEY Shirley Jo
BARR Sharon
LA RUSSA Annie
GREEN Babbie
GARCIA Cecilia
GRIMES Barbara ann
GUILLIARD Leontine
Résumé
Claudia Draper, issue d'un milieu familial fort aisé, se prostitue depuis environ deux mois et a tué un de ses clients qui la brutalisait ..... Pour éviter le scandale, la famille préfère la faire interner comme folle. Mais la jeune femme refuse cet état de fait d'évitement et veut absolument être reconnue saine d'esprit afin de pouvoir passer au tribunal et justifier son geste delictuel .....

>>> Un film se passant essentiellement dans les prétoires et qui ne manque ni de punch ni d'intérêt. Barbra Streisand est superbe .....
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Accusée d'homicide avec préméditation, Claudia Draper se retrouve en maison d'arrêt pour femmes. Tout au long du film, il s'agira pour Claudia et son avocat de prouver en un procès préalable si elle est responsable de ses actes, "consciente du chef d'accusation". Si elle est irresponsable, l'honneur de la famille sera sauf. Mais parmi les protagonistes présents au procès, n'est pas responsable celui qui est suppose l'être communément... Claudia est prostituée, mais s'assume dans une vie qui ne connaît que l'ordre pour les individus "rangés" comme un masque placé devant un chaos insondable. La preuve à apporter sera d'autant plus délicate et difficile à fournir que les médecins légistes l'ont déclarée malade. La partie s'avère particulièrement difficile vu le caractère ferme et agressif de Claudia. Celle-ci tente de se défendre seule lors des plaidoieries, refuse les références faciles à son enfance perturbée ..... La tension atteint son paroxysme lorsque les parents passent à la barre et que Claudia lance que l'affirmation verbale de l'amour est rhétorique, sans rapport avec sa réalité. A propos des "psy", elle dit que ceux qui soignent sont en fait les malades... et finalement que la loi ne se réfère qu'aux faits, dans l'ignorance voulue des traumatismes personnels de l'accusée, bref que la Justice n'opère qu'au profit des vrais bourreaux, en l'occurence, ici, parents coupables de leur influence au nom de l'amour, oppresseurs déclarés ou implicites, coupables de silence. A voir. MILAN