ROCKY BALBOA - 2006

Titre VF ROCKY BALBOA
Titre VO Rocky Balboa
Autres titre VO ROCKY VI
Année de réalisation 2006
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h43
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation
Date de sortie en France 24/01/2007
Thème(s)
Boxe (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
STALLONE Sylvester
Chef(s) Opérateur(s)
MATHIS Clark
Musique
CONTI Bill
Renseignements complémentaires
Scénario : Sylvester Stallone
Distribution : 20th Century Fox

Visa d'exploitation : 116 654
Acteurs
STALLONE Sylvester
YOUNG Burt
VENTIMIGLIA Milo
HUGHES Geraldine
KELLY James Francis 3
BENZA A. J.
SANDERS Henry Gayle
TARVER Antonio
LOVELL Pedro
KUMAR Vinod
SEGAL Tobias
CARR Tim
MONTE Paul Dion
KELLY Robert Michael
SHERMAN Don
NAHAN Stu
COMPTON Gary
STALLONE Frank
BUFFER Michael
RATNER Marc
YAHYA
PETERSON Gunnar
FERNANDEZ Bernard
SUGAR Bert Randolph
LAMPLEY Jim
MERCHANT Larry
BINNS James
HOBBS Johnnie (junior)
FITZPATRICK Barney
KENNY Brian
BAYLESS Skip
JOHNSON Charles (3)
PAIGE Woody
BURTON Tony
CRAWFORD Jay
TATE Lahmard j.
NEIMAN Le Roy
TYSON Mike
CORTEZ Joe
CAVAZOS Ricky
KELLERMAN Max
Résumé

Sixième mouture sur l'invincible boxeur Rocky Balboa qui, après des années de retrait,
va reprendre le flambeau, pour un ultime combat .....

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Quel boulet que ce Rocky Balboa nuiteux et traîne-savates, se déplaçant au pas pendant plus d’une heure, puis étirant enfin, mais lentement, ses bras vers l’action. Le champion est au plus bas, sa compagne n’est plus, son fils l’évite, il ne lui reste plus que Médor à sortir le soir, en y intercalant des souvenirs de combats, des provocations nocturnes et des photos prisent par ceux dont la mémoire intacte lui donne encore un nom. Le parallèle est flagrant entre le personnage et l’acteur qui ont dus s’adapter à la voie de garage pendant presque une double décennie, de ce point de vue le film peut s’apprécier en l’attaquant philosophiquement par le concept de la renaissance d’un phoenix. Sylvester Stallone voyage incognito dans un Rocky Balboa en décrépitude, le virtuel offre le bénéfice d’un chantier intellectuel et physique, en reconstruction, ceci à l’acteur comme au boxeur, ils s’y accrochent comme à une bouée, le schéma d’une remise sur pieds s’exécute crescendo, sans surprises dans des clichés d’orgueils éprouvés. Rocky vomit une sueur abondante afin de retrouver le top niveau et de confronter cette musculature opérationnelle au champion du moment. On se demande bien pourquoi, les dialogues de l’encadrement servant de motivations au come-back d’un has been sont plats comme la Beauce. La confrontation finale se déploie dans un lot habituel d’alternances dominatrices, sur le ring, Rocky a du jarret, il n’est pas interdit de penser que cet épilogue sert surtout à repositionner sur le marché un acteur à la condition physique reconquise, désirant retravailler de manière régulière sur le marché des films d’action, toute la structure de Rocky Balboa n’est que le C.V d’un senior esthétiquement fringuant, la restauration intelligente d'un produit de marketing. Rien de fantastique dans tout cela, c’est du vu et revu. Si nous étions le 31 Décembre 2007 les plus audacieux clameraient que c’est le navet de l’année, quelle déception ! Rien ne vibre, les inconditionnels, par contre, sauront positionner là où il faut, les pansements de l’indulgence. Un générique final savoureux aide à faire passer la boulette. JIPI