JOURNAL D'UN VOLEUR DE SHINJUKU - 1968

Titre VF JOURNAL D'UN VOLEUR DE SHINJUKU
Titre VO Shinjuku dorobo nikki
Année de réalisation 1968
Nationalité Japon
Durée 1h36
Genre DRAME
Notation 11
Date de sortie en France
Thème(s)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Milieu du théâtre (Cinéma japonais)
Voyeurisme (Cinéma japonais)
Réalisateur(s)
OSHIMA Nagisa
Chef(s) Opérateur(s)
SENGEN Seizô YOSHIOKA Yasuhiro
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Nagisa Oshima,
Masao Adachi, Takeshi Tamura
et Mamoru Sasaki .....
Acteurs
YOKOYAMA Rie
YOKOO Tadanori
KARA Juro
SATO Kei
TAKAHASHI Tetsu
TANABE Moichi
WATANABE Fumio
TOURA Rokko
YOTSUYA Shimon
WAKABAYASHI Mihiro
MATSUDA Masao
SATO Jushin
YAMAZAKI Tadashi
TAMURA Tsutomu
KOMATSU Hosei
RI Reisen
MARO Akaji
OKUBO Taka
FUWA Bansaku
KUZU Noboru
FUJIWARA Maki
Résumé

Torio Okanoue, un jeune homme apparemment issu du milieu étudiant, se rend régulièrement dans la grande librairie tokyote de Kinokuniya, afin de dérober quelques écrits littéraires, non pas pour alimenter sa culture personnelle ni pour des raisons bassement lucratives, mais pour le goût de l'interdit, l'excitation du délit, aussi mineur soit-il, avec le possible risque de se faire arrêter. Effectivement, il se fait surprendre lors de son larcin littéraire par Umeko, une jeune fille qui se dit employée du magasin et qui le conduit auprès du directeur. Une entrevue finalement sans conséquence, la police n'étant prévenue qu'après un troisième vol dans l'établissement. Commence une étrange et complexe relation entre le garçon et la demoiselle, nimbée de rapports de force équivoques et de provocation ludique, avec comme cadre de leurs démêlés relationnels et de leurs fausse belligérance le fameux quartier de Shinjuku, haut lieu de la contestation et de la marginalité dans la capitale japonaise...

>>> C'est sans aucune hésitation ni difficulté que l'on reconnaît que ce quatorzième long métrage du réalisateur nippon a pu provoquer à l'époque de sa gestation et de sa distribution (1968) moult éloges dithyrambiques pour son côté provocateur et novateur et ses constantes revendications libertaires (sexuelles) et contestataires (politiques). Aujourd'hui et depuis belle lurette, la logorrhée visuelle devient rapidement pesante, avec ses citations en bataille et en pagaille, sa besogneuse phraséologie oratoire et ses fastidieuses tentatives d'une quête de la subversion rédemptrice...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Positif numéros 109, 227 et 657
- Jeune Cinéma numéro 42
Critiques (Public)