LE DERNIER ROI D'ECOSSE - 2006

Titre VF LE DERNIER ROI D'ECOSSE
Titre VO The last king of Scotland
Année de réalisation 2006
Nationalité Grande-Bretagne
Durée 2h05
Genre HISTORIQUE
Notation 14
Date de sortie en France 14/02/2007
Thème(s)
Biopic (Cinéma britannique)
Epilepsie ( tous pays confondus)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma britannique)
Milieu médical (Cinéma britannique)
Pets, flatulences et autres vents .....
Tortures
Avortement (tous pays confondus)
Cinéma britannique (ORIGINE)
Poisons (Cinéma britannique)
Kilt (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
MAC DONALD Kevin
Chef(s) Opérateur(s)
DOD MANTLE Anthony
Musique
HEFFES Alex
Renseignements complémentaires
Scénario : Jeremy Brock
et Peter Morgan .....
Distribution : 20th Century Fox

Visa d'exploitation : 116 960
Acteurs
MAC AVOY James
WASHINGTON Kerry
WHITAKER Forest
ANDERSON Gillian
MAC BURNEY Simon
OYELOWO David
MUKIIBI NKAAGA Abby
KOTZ Adam
RAFFERTY Barbara
ASHTON David
FODEN Giles
AMATI Martina
SALMON Peter
WAWUYO Michael
WILBERFORCE Muteta
WILLIAMS Andy (2)
Résumé

Début des années 1970. Nicholas Garrigan, un jeune homme de "bonne famille" vient d'obtenir son diplôme de médecin généraliste, à la grande satisfaction de ses parents, petits notables écossais établis et préservés dans l'immobilisme laborieux de leur relative aisance existentielle. Trop jeune pour se laisser "formoliser" dans un quelconque cabinet médical local, l'idéaliste garçon décide de fuir cet univers étriqué à la petite seringue, pour se retrouver finalement dans le lointain dispensaire d'un anonyme village ougandais tenu par le docteur Merrit et son épouse Sarah. Le pays est en pleine crise politique, après un réussi coup d'état fomenté par un général, un certain Idi Amin Dada qu'un navrant concours de circonstances (un stupide accident de voiture avec un bovidé errant) mettra en relation avec notre fringant et naïf disciple d'Esculape. Peu à peu Nicholas Garrigan va pénétrer dans la sphère intime du fastidieux potentat et devenir, outre son médecin personnel, son intime conseiller politique le plus écouté...

>>> Etonnante et courageuse interprétation de Forest Whitaker, consacrée par un Oscar de la Meilleure Interprétation Masculine, amplement mérité, face à une prestation insipide et bancale de James Mac Avoy, acteur sans réel charisme, pour une oeuvre somme toute fort honnête, entre "documentaire et fiction", qui donne une image peut-être (faussement) plus humaine au délirant dictateur, sans pour autant légitimer ses actes odieux ou l'absoudre de ses crimes immondes, comme l'émettent certains critiques avec leurs vertueux piaillements d'orfraie effrayé et scandalisé...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2008
Critiques (Public)
"Ici c'est la violence contre la violence, avec la mort aux aguets." L'argument principal de ce "Dernier roi d’Écosse" est de dénoncer avec détermination une partie historique particulièrement éprouvante, endurée par un pays soumis à la terreur et aux discours récupérateurs. Un bien triste univers observable local semblant l'égérie de la quasi totalité d'un continent. Le bilan est édifiant et surtout révélateur d'un mode de fonctionnement perpétuel, offrant une allégorie mensongère permanente, à un peuple privé de tout, dont la seule survie est d'adorer bien souvent sans savoir pourquoi un militaire vociférateur hyper encadré. Accompagné d'une faune de carnaval affairiste ou débauchée, un paranoïaque conscient des psychologies girouettes d'un entourage incertain, monte lentement en puissance, en se servant comme argument destructeur, de l'irrémédiable trahison toujours prête à surgir. Au départ, Amin Dada est sympathique, un bon gros nounours bourru, bon vivant, moqueur et jovial servant de modèle à un jeune esprit curieux, acceptant sans lucidité tous les privilèges sans être conscient de sa récupération. A travers les convulsions d'un état sous l'emprise d'un tyran se dévoile tout un système thématique entre le dominant, le subordonné, le protégé, le courtisan, le comploteur, le sado maso, la mère porteuse et la prostituée. Composants paraissant incontournables et fédérateurs d'un territoire sous emprise privée d'une pensée naturelle. Un film remarquable sur un peuple endormi dans des traditions ancestrales, favorisant dans un premier temps une politique spectacle presque divertissante, laissant sa place à une épuration sanguinaire. JIPI