LES TEMOINS - 2006

Titre VF LES TEMOINS
Titre VO
Année de réalisation 2006
Nationalité France
Durée 1h55
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 07/03/2007
Thème(s)
Tour Eiffel (tous pays confondus)
Hôtels (Cinéma français)
Milieu médical (Cinéma français)
Ecrivains (Cinéma français)
Prostitution (Cinéma français)
Sida (Cinéma français)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma français)
Homosexualité masculine (Cinéma français)
Aéroports (et / ou) aviation civile (Cinéma français)
Opéras et opérettes (tous pays confondus)
Jeux (cartes)
Relations fraternelles (Cinéma français)
Réalisateur(s)
TECHINE André
Chef(s) Opérateur(s)
HIRSCH Julien
Musique
SARDE Philippe
Renseignements complémentaires
Scénario : André Téchiné,
Laurent Guyot et Viviane Zingg .....
Distribution : UGC Distribution

Visa d'exploitation : 113 324
Acteurs
BLANC Michel
BEART Emmanuelle
BOUAJILA Sami
DEPARDIEU Julie
LIBEREAU Johan
DOLLE Constance
BALDUCCI Lorenzo
CAUCHI Alain
GOUPILLEAU Raphaëline
ROY Chloë
COATLEVEN Cyril
NOLOT Jacques
HADIR Jamal
BEAUVOIS Xavier
MORETTI Michèle
SIMON Maïa
SOULIER Bertrand
Résumé

Jeune homme à peine sorti de l'adolescence, Manu débarque à Paris, avec comme seul repère les coordonnées de sa frangine Julie, chanteuse lyrique débutante. C'est dans un de ses "repaires" erotico-affectifs, un nocturne parc public où se croisent et se décroisent les homosexuels qu'il fait la connaissance d'Adrien, médecin quinquagénaire en mal de proximité, qui le prend en affection et protection, lui faisant découvrir la capitale et, par hasard, au gré d'une promenade en bateau-mouche, l'atypique couple Sarah - Mehdi. Ce dernier, d'origine maghrébine, est inspecteur de police à la brigade des moeurs; sa compagne écrit des histoires pour enfants. Chacun des deux vivant une liberté sexuelle évidente et harmonieuse dans ces insouciantes et tolérantes années 80, il se trouvera tout à fait normal qu'une liaison se met en place, fortuitement, lors d'une baignade périlleuse, entre les vingt ans de Manu et l'athlétique pandore qui découvre ainsi ses penchants bisexuels. Mais voilà qu'un cinquième personnage, aux attributs barbares et à la carte de visite déjà fort élogieuse, vient s'inviter dans la joyeuse ronde des amours en partage; le syndrome d'immunodéficience acquise venait de faire son apparition...

>>> On retrouve avec émotion et ravissement l'incontournable cinéma d'André Techine, souvent épique et bouleversant, entre désir de bonheur et bonheur du désir, qui de film en film se renouvelle et s'affine avec insistance et bienveillance. Et, petit plaisir coquin pour voyeurs impénitents, Emmanuelle Béart, à pile et à fesses, les plus belles rondeurs callipyges et mammaires de l'actuelle galaxie cinéma...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2008
- Cahiers du Cinéma numéro 621
Critiques (Public)
Et, cher critique, vous avez oublié sa bouche en rebord de pot de chambre. Ou peut-être Emmanuelle a-t-elle roulé une pelle à un frelon? Ou a-t-elle bu un café beaucoup trop chaud? Ou a-t-elle essayé de décapsuler une bouteille de bière avec les lèvres au cours d'une soiree trop arrosée? Ou alors est-elle sponsorisée par Michelin? Ou alors s'est-elle battue avec une autre grognasse pour une montre Cartier lors de ces soirées où les "stars" viennent pour le cadeau gratuit? Aglak 22

Pour ceux qui ont rencontré les premiers sidéens rejetés, abandonnés,de vilains souvenirs remontent à la mémoire, du temps où la haine et la réprobation étaient nourries par l'ignorance et la peur, JM LP en faisait ses choux gras; avant goût de "l'inné et de l'acquis" plus soft, mais tout aussi odieux de NS. Je pense à ses visages creusés, croisés, semblables à ceux vus dans des films tournés à la sortie des camps. Combien d'innocents meurent encore aujourd'hui?

Ne pas oublier les premières (et actuelles )victimes du sida est nécessaire. Mais ne comparons pas les camps et les gens atteint du sida. Le sida est une maladie (transmissible sexuellement),les camps de concentration étaient le résultat d'une autre maladie : la folie de quelque ordures qui ont entraîné dans leur haine de l'autre tout un peuple!Ne comparons pas les souffrances, aussi terrible fussent-elles! Daniel Guerini.

André Téchiné fait partie de ces cinéastes, considérés comme "grands" par la majorité de la communauté cinéphile, dont je n'ai jamais vu aucun film. Et comme il faut un début à tout, l'occasion de ces Témoins était la bonne. L'histoire se déroule dans les années 80, où l'inscouciance de la jeunesse donnait lieu à de nombreuses aventures, entre partenaires divers et variés. Du générique de début, tout en grandes majuscules d'un rouge voyant, aux costumes, extravagants à souhait par rapport à notre époque, le look "rétro" du film est parfait. La plus grande réussite de ce côté-là est la photographie, qui apparente l'image à du Super 8, ou à autre type de pellicule "amateur" un peu dépassé. Entre les différents personnages, toutes sortes de relations, croisées et complexes, s'établissent. Et tout semble relativement bien se passer. Téchiné décrit donc l'époque des années 80 comme utopique et libertaire, en quelque sorte. Du moins jusqu'ici. Car un élément ne tarde pas à arriver, et perturbe tout ce beau monde : le fameux SIDA, qui atteint sans prévenir l'un des protagonistes. Alors l'émotion surgit, sans qu'on s'y attende. Le doute et la peur s'installent. L'amour devient meurtrier. À partir de maintenant, le film parle d'amitiés et d'amours qui s'effritent par la faute de la maladie. Téchiné filme les visages de ses acteurs, la plupart du temps, avec tendresse, et en fait ressortir leur sincérité. Et ces acteurs, malgré leurs quelques défauts, parfois, sont pour la plupart talentueux. Malgré tout, je ne peux pas dire que ces Témoins m'aient vraiment transcendé. Peut-être à cause de certaines baisses de tension. Mais ce dernier point de vue est parfaitement personnel et subjectif : Les Témoins est tout de même un bon film, rassurez-vous...
Sylvain BRUNERIE.