GOLDEN DOOR - 2006

Titre VF GOLDEN DOOR
Titre VO Nuovomondo
Année de réalisation 2006
Nationalité Italie / France
Durée 1h58
Genre HISTORIQUE
Notation
Date de sortie en France 21/03/2007
Thème(s)
Cinéma italien (ORIGINE)
Bateaux de croisière (Cinéma italien)
Emigration et immigration (Cinéma italien)
Réalisateur(s)
CRIALESE Emanuele
Chef(s) Opérateur(s)
GODARD Agnès
Musique
CASTRIGANO Antonio
Renseignements complémentaires
Scénario : Emanuele Crialese
Distribution : ID Memento

Visa d'exploitation : 110 256
Acteurs
GAINSBOURG Charlotte
AMATO Vincenzo
QUATTROCCHI Aurora
CASISA Francesco
PUCILLO Filippo
DE COLA Federica
RAGONESE Isabella
SCHIAVELLI Vincent
LAGUARDIA Massimo
LUNA Filippo
PRODAN Andrea
MAHIEUX Ernesto
CASTRIGANO Antonio
PINEYRO Enrique
SPECCHIO Nicola
ALFONSIN Carolina
ALLENDE Alfredo
ARGENTO Mariano
BARDI Emilio
BRUSCHETTA Antonino
CELENTANO Oriana
CHAPARRO Marcelo
D'AGATA Nino
DA PASSANO Claudio
DE MARTINO Aldo
DE VITA Paolo
DIAZ Ezequiel
DIGLIO Vincenzo
DURANONA Carlos
FIORE Gianni (2)
GIONCARDI Salvatore
GIORGINO Ilaria
HECHT Wolfram
LELIO Paola
MARGENET Fernando
MAC NABNEY Theo
MELONI Esteban
MOLINELLI Gabriel
ODORICO Miriam
PASTORINI Gustavo
RIVERA Mimi
RUSSO Natale
SANDRINI Sandra
TALLURA Antonio
ZOUAI Mohamed
Résumé

L'histoire d'un groupe d'émigrés, d'origine sicilienne, début du 20e siècle, qui ont décidé de tenter leur chance, en partant aux States, l'Eldorado tant rêvé .....

Bibliographie
- Chiers du Cinéma numéro 622
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positif numéros 549 et 551
- Film epd 06/2007
- Annuel du Cinéma 2008
Critiques (Public)
16/20 : A voir en v.o. anglo-italienne pour ajouter à l'impression de voyage, notamment pour les claustrophobes... Car ceux qui s'attendent aux grands horizons maritimes habituels risquent d'être déçus. Sauf s'ils ont aimé "Respiro", puisqu'ils retrouveront le côté âpre du cinéaste italien, sa sauvagerie, cette façon de suggérer le sentiment et de ne jamais s'y perdre. D'abord une escalade symbolique, assez longue et pieds nus, de pauvres hères indécis, la distribution toujours aussi rude de hardes, quelques salamalecs suggérant la misère locale... Enfin, le périple collectif, les premiers contrôles, une voie d'eau, un bateau quitte une terre, mais aucun plan d'ensemble... C'est amené avec une infinie lenteur, toujours cette caméra en permanence tournée vers l'intérieur des situations, comme soulignant l'absence de perspectives tant que toutes les épreuves ne sont pas surmontées, elles seront nombreuses, dont une tempête inattendue ! Fort heureusement, il y a aussi (outre des mirages de récoltes grand format et de trempette lactée) cette intrigante rousse Anglaise jouée par Charlotte Gainsbourg, et toutes les réactions des passagers à son égard, agrément indispensable à cette traversée repliée sur elle-même. Ce film a le mérite de livrer les coulisses d'un voyage de l'Ancien Monde vers le Nouveau, comment, alors qu'on ne s'aime pas sur commande, il faut bien s'apprivoiser vers le but commun. Et imaginer, notamment pour les femmes, des astuces permettant d'espérer rester une fois débarquées... Le spectateur peut au moins apprécier son confort de n'être pas contraint à l'exil.. Les tests interminables infligés à ces émigrants frôlent le tragi-comique. Mais on constate que les plus vaillants en apparence restent de tout temps et n'importe ou, d'office favorisés. L.Ventriloque

11/20 : "Golden Door", est en somme une très belle histoire, très bien interprétée, mais qui m'a tout de même laissé sur ma fin. Les paysages siciliens sont magnifiques (au début), portés de surcroît par une photographie presque à couper le souffle. Mais ce voyage initiatique à travers l'océan Pacifique se révèle bien lent, et sans vraiment de surprise ou de fraîcheur. La musique, très très peu présente, à le charme d'être toujours la même (avec ses variations), ce que j'ai beaucoup apprécié. L'Amérique rêvée par les protagonistes, est une vision à la fois drôle et originale. On passe un bon moment devant ce film, mais au fond on n'en apprend pas grand chose... certaines scène sont assez originales (comme celle du mariage à l'arrivée en Amérique, ou la scène finale du générique dans l'océan de lait...), mais au fond, rien de vraiment mémorable. Bon et beau film, mais la réalisatrice nous laisse sur la fin... bien dommage. Bardamu.