SHEITAN - 2005

Titre VF SHEITAN
Titre VO
Année de réalisation 2005
Nationalité France
Durée 1h35
Genre HORREUR
Notation
Date de sortie en France 01/02/2006
Thème(s)
Chèvres et boucs (tous pays confondus)
Chiens (Cinéma français)
Milieu médical (Cinéma français)
Accouchements (tous pays confondus)
Insectes
Moto(cyclettes) et autres scooters (Cinéma français)
Milieu pop / rock / rap / (Cinéma français)
Poupées "diaboliques" et autres objets "vivants" .....
Serpents (tous pays confondus)
Marionnettes et marionnettistes .....
Réalisateur(s)
CHAPIRON Kim
Chef(s) Opérateur(s)
LAMARQUE Alex
Musique
LE Nguyen (2)
Renseignements complémentaires
Scénario : Christian et Kim Chapiron
Distribution : Mars Distribution

Visa d'exploitation : 110 689
Acteurs
CASSEL Vincent
BARTHELEMY Olivier
MESQUIDA Roxane
LE PHAT TAN Nico
BEKHTI Leïla
LY Ladj
PARMENTIER Julie-Marie
THOMASSIN Gérald
LASBAZEILLES Quentin
BORREL Alexandre
CROCHON Georgette
BRUNEAU DE LA SALLE Justine
LEVANTAL François
BELLUCCI Monica
PUCCINO Oxmo
BACQUET Guillaume
ROCH Yoni
TARUBI
GAVRAS Romain
MOKOBE
Résumé
Où il n'est pas toujours sympathique, voire dangereux, de passer un long week-end, dans la maison de campagne, perdue au fin fond des bois, pour un groupe de garçons et de filles, ne pensant qu'à s'amuser .....
Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2007
Critiques (Public)
Vincent Cassel n’est-il pas, sans le savoir, dans "Sheitan", une réincarnation tatouée et ébouriffée, beaucoup plus agressive, du père Jules, incarné par Michel Simon, dans "l’Atalante" de Jean Vigo. Ce grand guignol, au fil du rasoir ou à la manière des chimpanzés, tout peut déraper en une fraction de seconde, n’est pas déplaisant si l’on accepte le concept évolutif auquel le cinéma doit faire face. Les images sont délirantes, stéréotypées, parfois drôles. Ce quart-monde sans directives transpire dans un contexte primitif. Il est impératif de garder sa lucidité devant toutes ces extravagances, amusons-nous de ce troupeau au cérébral désarticulé, évoluant dans un sous-monde élémentaire, à la frontière du ridicule. L’homme descend bien du singe, il le prouve ici par une foire du geste vociférant entre mâles, afin de s’approprier les femelles en chaleur. Cette jeunesse entartrée n’obéit qu’à une seule règle, la défonce sanglante, un petit clin d’œil malsain à "Scream" qui déjà donnait naissance à de nouvelles règles de vie à des adolescents refusant une ligne de conduite exemplaire, ne rapportant pratiquement plus de lauriers. "Sheitan" est l’état des lieux d’un esprit collectif misérabiliste, en pleine déconfiture. Depuis "La haine" premier signal d’alarme, la régression s’est encore accentuée. C'est la décomposition de l'intellect par le bas. La bête dévore l’homme est en fait un concept de survie instinctive, privé de raison, la parole s’estompe et devient de plus en plus inaudible. Le visage de Joseph n’est plus qu’un loup aux crocs menaçants. JIPI