LA FIEVRE DANS LE SANG - 1961

Titre VF LA FIEVRE DANS LE SANG
Titre VO Splendor in the grass
Année de réalisation 1961
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h04
Genre MELODRAME
Notation 18
Date de sortie en France 23/03/1962
Thème(s)
Chefs-d'oeuvre (Mélodrame)
Pétrole
Krach boursier (1929)
Psy(chologue-chiatre) (Cinéma américain)
Adolescence (Cinéma américain)
Ours en peluche (tous pays confondus)
Milieu scolaire (Cinéma américain)
Football américain
Représentant(e)s du culte (Cinéma américain)
Milieu universitaire (Cinéma américain)
Photos et photographes (Cinéma américain)
Relations fraternelles (Cinéma américain)
Relations entre père et fils (Cinéma américain)
Relations entre mère et fille(s)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma américain)
Noël et Réveillon (Cinéma américain)
Basket-ball
Milieu médical (Cinéma américain)
Bals et dancings (tous pays confondus)
Boiteux et claudication (tous pays confondus)
Sosies (Cinéma américain)
Jeux de cartes (réussites et patiences)
Ronflements
Réalisateur(s)
KAZAN Elia
Chef(s) Opérateur(s)
KAUFMAN Boris
Musique
AMRAM David
Renseignements complémentaires
Scénario : William Inge
Distribution : Warner Bros

Visa d'exploitation : 24 975

Nota :

- Le titre du film de la version originale est repris d'un poème de Wordsworth .....

- Pour Andrew Duggan, uniquement la voix .....
Acteurs
WOOD Natalie
BEATTY Warren
HINGLE Pat
CHRISTIE Audrey
LODEN Barbara
LAMPERT Zohra
STEWART Fred
ROOS Joanna
NORRIS Jan
LOCKWOOD Gary
INGE William
DENNIS Sandy
FIELD Crystal
ADAMS Marla
LORING Lynn
MAC GOVERN John
GARRISON Sean
BARTLETT Martine
DILLER Phyllis
BAILEY Buster
NORKUS Charlie
LUDLAM Helen
MAC NALLY Edward
HALE Chanin
ROBINSON Charles
SMITH Delos V.
MILES Joanna
LEE Fran
ANTONIO Jim
ANTONIO Lou
CAMBRIDGE Godfrey
CORTES Carlos
DOWNING Robert
DUGGAN Andrew
FRANCIS Ivor
HOWELL Hoke
MACKAY Phoebe
MATTHEWS Charles
ROCHE Eugene
SLADE Mark
Résumé

1928, dans une petite ville du Southeast Kansas. Deux adolescents, Wilma Dean "Deanie" Loomis et Bud Stamper se voient quotidiennement, dans les bâtiments de leur collège local, mais aussi hors du périmètre scolaire, amoureux transis et vivaces, sous le regard plus ou moins complice de leurs parents respectifs. En effet, si madame Loomis voit d'un fort bon œil l'évident bon parti pour sa fille, le père du jeune homme, riche propriétaire de vastes et rentables puits de pétrole, a des ambitions bien plus notables pour son dynamique rejeton que la demoiselle d'une petite famille de commerçants, tant soit peu actionnaire aux inespérées mânes de l'or noir de la région. C'est ainsi que les velléités du garçon pour convoler avec sa charmante tourterelle seront habilement remisées au calendes grecques, plus prosaïquement après les trois années "obligatoires" à l'université de Yale. C'est après des festivités du réveillon catastrophiques, que Bud décide de prendre de la distance avec sa bien-aimée que la morale traditionnelle parentale a toujours fait maintenir des distances affectives et physiques envers son amoureux, que leurs sentiments et leurs attirances tentaient quelquefois d'ignorer. Conséquence : une pénible séparation mène Deanie dans la perturbante spirale de la dépression qui, s'aggravant en durée et en intensité, provoquera une hospitalisation durant une trentaine de mois dans un établissement psychiatrique. Le terrible krach boursier de l'année 1930, provoquant la ruine du père de Bud et son suicide, sera pour le garçon l'occasion de réaliser un vieux rêve adolescent, s'occuper du vieux ranch de la famille et vivre simplement de la terre et de son environnement, en compagnie d'une jeune fille d'origine italienne rencontrée lors de ses insipides années estudiantines. Deanie, de son côté, va lier son destin avec un jeune médecin de Cincinatti, rencontrée lors de son internement et qui était un simple patient, comme elle. De retour au pays, les deux anciens amoureux vont se revoir, certainement une dernière fois, devenus adultes, avec au cœur et à l'esprit, une bribe d'un poème appris aux heures bienheureuses du collège :

Bien que rien ne ravive
la splendeur de ces heures
Ni la gloire de ces fleurs,
Nous ne sombrerons pas dans le chagrin,
Nous nous raffermirons face au destin...


>>> Cette merveilleuse histoire d'un amour impossible, entre la fuite du temps et la pression sociale et parentale, reste un incomparable et inoubliable moment de cinéma dont on retiendra aussi l'excellence et la pertinence de l'interprétation de l'ensemble des acteurs principaux mais aussi, il faut le noter, secondaires...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1962
- Revue du Cinéma numéro 463
- Studio numéro 40
- Positif numéro 358
Critiques (Public)
19/20 : Admirablement interprété, et sans une ride même en 2007 ! Certes, il y a ce puritanisme américain des années 30, et ce krach boursier. Tout concourt à "être raisonnable" sur les grandes lignes. Pas question qu'un désir physique mal géré vienne déshonorer les familles (aucune contraception, on n'en parlait même pas...). D'un côté : ce père qui projette sa réussite sur son fiston, et cette mère omniprésente, plus ventre que femme. De l'autre, ce jeune couple, frais, sexy en diable, qui devient très attachant du fait de sa lutte pour s'extraire de la passion plutôt que de la consommer. Ramené en arrière, même s'il se morigène quelque peu, le spectateur adulte revenu de pas mal d'impasses, se surprend à ranimer ses propres amours adolescentes, chères vieilles étincelles ! L.Ventriloque