L'écrivain Bernard Werber, qui a des fourmis plein la tête, vient de réaliser son premier film, qu'on espère aussi le dernier, partant du postulat stupide, mais vendeur, que des extra-terrestres pourraient bien nous regarder et tenter de comprendre nos comportements et nos agissements. Pour cela, ils ont décidé de kidnapper deux spécimens de notre espèce, un homme et une femme, plus spécifiquement, le sujet A et le sujet B, de les parquer dans une minuscule enceinte électrique et invisible et de disséquer leurs moindres faits et gestes, en les mettant dans de stressantes situations de survie. Pour approfondir l'observation et la critique, on va leur adjoindre ultérieurement deux autres représentants de la race terrienne, puis quatre, puis finalement quinze, (!) tous enlevés lors d'une innocente promenade aux bois...

>>> Le type même du film protozoaire qui se croit réflexif et analytique, donnant à voir en croyant donner à penser, et qui n'existe qu'en insipide objet de consommation, une sorte de "Reader Digest" visuel, de malodorant étron cinématographique. Une indirecte "leloucherie" de plus (production) qui explique bien des choses...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)