Nous sommes dans les années 1820. Le général Armand de Montriveau vient de débarquer sur l'île de Majorque, avec quelques fidèles compagnons, après être enfin parvenu à retrouver la trace de son grand amour, Antoinette, duchesse de Langeais, aujourd'hui cloîtrée dans un couvent de carmélites sous le nom de soeur Thérèse. Il parvient à obtenir une entrevue, malgré la rigoureuse et sévère claustration des religieuses, privées de tout contact avec le monde extérieur. Commence un long et subtil flash-back, remontant cinq ans auparavant, qui narre la tourmentée relation affective entre l'ancienne coquette, coqueluche des salons et des bals parisiens et le taciturne et aventureux militaire claudiquant...
>>> A priori, on serait évidemment tenté de penser que cent-trente-sept minutes de film costumé, plus est du Balzac d'époque, pourrait s'avérer mortellement ennuyeux, voire d'un introuvable intérêt narratif ou cinématographique. Nenni, les amis, c'est plutôt lumineusement brillant, d'une désarmante finesse introspective et d'un subtil jeu d'acteurs souvent impeccable. Une des bonnes surprises de l'année 2007...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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