LE GARDE DU CORPS - 2005

Titre VF LE GARDE DU CORPS
Titre VO El custodio
Année de réalisation 2005
Nationalité Argentine
Durée 1h33
Genre DRAME SOCIAL
Notation 15
Date de sortie en France 04/04/2007
Thème(s)
Cinéma argentin (ORIGINE)
Prostitution (Autres pays)
Milieu culinaire (tous pays confondus)
Voitures (Autres pays)
Suicide (Cinéma argentin)
Réalisateur(s)
MORENO Rodrigo
Chef(s) Opérateur(s)
ALVAREZ Barbara
Musique
JUSID Federico
Renseignements complémentaires
Scénario : Rodrigo Moreno
Distribution : Sophie Dulac Distribution .....

Visa d'exploitation : 114 906

• Festival de Berlin 2006 : Prix "Alfred Bauer" .....

• Festival de Sundance 2005 : Meilleur Scénario d’Amérique Latine .....

• Festival de Guadalajara : Prix du Meilleur Film, Meilleur Scénario, Prix "Fipresci" de la Critique Internationale .....

• Festival de Montevideo : Grand Prix .....

• Festival de Ceara (Brésil) : Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleur Acteur, Prix de la Critique .....

• Festival de Lima : Meilleur Film, Meilleur Acteur .....

• Festival SANFIC (Chili) : Mention spéciale du jury .....

• Festival de San Sebastián : Mention spéciale du jury .....

• Festival de Bogotá (Colombie) :
Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleur Acteur .....

• Festival de Cine de Tucumán (Argentine) : Meilleur Film .....

• Festival de La Roche-sur-Yon (France) : Prix Spécial du Jury .....

• Festival de La Habana : Meilleur Réalisateur, Meilleur Acteur .....

• Festival International de Bergen (Norvège) Prix du Meilleur Film .....
Acteurs
CHAVEZ Julio
NUNEZ Osmar
D'ANDREA Marcelo
ONETTO Elvira
LIFSCHITZ Luciana
WEINBERG Vanessa
XICARTE Marcelo
FERNANDEZ DE ROSA Francisco
AZOGUE Michel
CAVANNA Carlos
RODRIGUEZ Adelaida
HUANG Ignacio
DE SILVA German
Résumé

Garde du corps d'un certain Artemio, ministre de la Planification, le dénommé Ruben remplit quotidiennement sa discrète fonction comme un muet et précieux sacerdoce. Accompagnant son protégé dans ses moindres déplacements, officiels ou privés, Ruben n'a d'existence que de par sa charge protocolaire et sa constante disponibilité. Il est la fidèle et taciturne présence tutélaire de ce pénétré membre du gouvernement, mais aussi son bien, sa chose, au même titre que la voiture de service et les nombreux prérogatives attachées à son poste ministériel. Son destin personnel n'a aucune consistance, aucune matérialité individuelle, entre une soeur profondément perturbée et une fantasque nièce qui fait son ménage, il vit par personne interposée, dans des lieux de transition, une salle d'attente, un ascenseur, un palier, un corridor, comme pétrifié dans un fantomatique rôle monocorde, monochrome, monomane. Et c'est bien par et pour cette vie d'ombres et de pénombres que les ténèbres d'une radicale folie criminelle vont enfin donner un sens à sa morne et factice existence, lavée de toute humiliation et de de toute dépendance, par les vagues accueillantes de l'océan...

>>> Etonnant Julio Chavez dans un difficile rôle de composition dont les silences sont plus loquaces et plus tonitruants que les plus démonstratives paroles et les révoltes, liées à la fonction et au milieu, mortellement extrêmes et névrotiques, comme ce fut aussi le cas pour le dénommé Marcos, chauffeur d'un général dans "Bataille dans le ciel" un autre film sud-américain étonnamment inspiré...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2008
Critiques (Public)
17/20 : Réservé à ceux qui ont éprouvé la solitude du larbin, celui qu'on voit quand c'est nécessaire ou qu'on oublie comme un meuble. Non que Ruben soit à proprement parler "maltraité", jamais en paroles, juste de petits dérapages quelquefois dans les comportements, mais il les perçoit au plus profond de lui-même, enfin de ce qu'il lui reste de vie personnelle, car il travaille quasiment non-stop. Il doit veiller sur son ministre, et aussi sur sa progéniture, l'innocence teintée de perversité. Comment évacuer son mal-être ? Un bon bain de mer froid ou autre chose ? A voir en v.o., cette étude de moeurs se passe en Argentine, mais ce pourrait être n'importe où. C'est un film lent, méthodique, efficace, aux prises de vue (caméra féminine) remarquables. Peu bavard, une musique savamment dosée. A découvrir bien réveillé et à voir une deuxième fois pour apprécier la poésie de la mer, qui a ici un rôle inédit... L.Ventriloque