SPIDER-MAN 3 - 2006

Titre VF SPIDER-MAN 3
Titre VO Spider-man 3
Année de réalisation 2006
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h20
Genre FANTASTIQUE
Notation 12
Date de sortie en France 01/05/2007
Thème(s)
Personnages de bande dessinée (Cinéma américain)
Photos et photographes (Cinéma américain)
Amnésie (Cinéma américain)
Milieu médical (Cinéma américain)
Enterrements (tous pays confondus)
Central Park (New York)
Météorites et autres comètes .....
Milieu du music-hall et du show-biz (Cinéma américain)
Gigantisme
Grues .....
Barbe à papa (tous pays confondus)
Homme-sandwich (tous pays confondus)
Microscopes
Réalisateur(s)
RAIMI Sam
Chef(s) Opérateur(s)
POPE Bill
Musique
YOUNG Christopher
Renseignements complémentaires
Scénario : Sam Raimi,
Alvin Sargent et Ivan Raimi .....
d'après une histoire de ce dernier
et les personnages des comics Marvel
de Stan Lee et Steve Ditko .....
Distribution : Gaumont Columbia TriStar Distribution

Visa d'exploitation : 116 980
Acteurs
MAGUIRE Tobey
DUNST Kirsten
FRANCO James
HADEN CHURCH Thomas
GRACE Topher
HOWARD Bryce Dallas
HARRIS Rosemary
SIMMONS J. K.
CROMWELL James
RUSSELL Theresa
BAKER Dylan
NUNN Bill
CAMPBELL Bruce
BANKS Elizabeth
ROBERTSON Cliff
RAIMI Ted
HANEY-JARDINE Perla
BASKIN Elya
TOVAH Mageina
PAXTON John
BAKER Becky Ann
LEE Stan
PAPAJOHN Michael
MANGANIELLO Joe
FISHMAN Hal
GORDON Lucy
VALENTINE Steve
MACULAN Tim
BAYS Joe
DANIEL Gregg
RAMOS Rogelio T.
QUILL Tim
VIRZI Joe
ROGERS Bill E.
PARKER April
PADILLA Edward
VANN Mark
CURTIS BROWN Robert
CLAYTON Paul terrell
NEFF Carolyn
CINDRICH Christina
MADDOX Sonya
BLAKE Andre B.
RIVERA Emilio
WOULARD Keith
COOPE Jim
EDWARDS Dean
LANEY Margaret
WYNN Toni
MILES Aimee
SINOVEC Tanya
KUBR Mark
RESSLER Samantha
COHN Alan
CALLAHAN Dan
KING Ron
CUMMINGS Dan
ROSEWOOD Maya
SKINNER Abbey
TERAUDA Aija
RAIMI Emma
Résumé

Spider-Man est désormais l'incontournable héros de la ville de New York. De sa véritable identité (Peter Parker, timide et candide photographe pour un journal local, habitant un anonyme et tristounet meublé) personne n'est véritablement au courant, hormis sa délicate dulcinée, Mary Jane Watson qui a des velléités pour devenir chanteuse de music-hall, dans le show-bizz local. Tout baigne donc pour le jeune couple amoureux, dans une tranquille harmonie qui devrait se sanctifier par une romantique demande en mariage, dans un grand restaurant. Mais la douce quiétude sentimentale sera brutalement perturbée par quatre événements hautement dramatiques : l'évasion inattendue du criminel Flint Marko qui durant sa fuite se réfugie dans un puissant accélérateur de particules et se verra transformé en "homme-sable" dont la taille ira en s'amplifiant, la céleste apparition d'une dangereuse texture extra-terrestre, le symbiote, venue sur notre planète par le biais d'une météorité et qui a comme dangereuse particularité d'extérioriser, à son contact, le coté négatif de toute personne, la sourde rancoeur de son "ami" Harry Osborn qui le tient pour responsable de la mort de son père, le Bouffon Vert, (voir épisode précédent) et dernière menace, l'acérée vengeance d'Eddie Brock, un photographe concurrent, qui s'est senti profondément humilié par une professionnelle mise au point de Peter...

>>> Combien de passables moutures et autres inévitables suites bancales, d'adaptations médiocres et de resucées soporifiques, devrons-nous encore subir avant l'extinction définitive d'une pénible série qui se dessine comme bien prolifique ? Que revienne le temps béni de l'efficace et mortel dichlorodiphényltrichloroéthane !
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2008
Critiques (Public)
Film matérialisme à fond et avec des excès bien américains. L'aspect communautaire de la société américaine saute encore au visage dans beaucoup de scènes. L'atmosphère "bonne conduite", certainement le côté bon Chrétien d'un grand nombre d'Américains, se voit dans cette histoire que je trouve un peu théâtrale au début, malgré les scènes de voltiges de Spiderman et consorts. Le scénario manque de souffle malgré quelques rares bonnes idées, et nous avons droit à une fin d'un pompier au possible : couché de soleil et la traditionnelle scène de parapluies dans un cimetière, et qui ne finit que sur une scène bien cul-cul ! Même le travail de l'orchestrateur de la musique semble trop "gonflé" ou outré, mais mais c'est Hollywood et l'héritage de Mister Phineas Barnum  .

Le voici donc de retour, cet Homme-Araignée tant attendu. Et ça n'a pas l'air d'être terminé, les trois prochains épisodes étant déjà prévus. Mais concentrons-nous sur ce troisième opus. Spider-Man devient donc méchant, temporairement (je ne vous apprends rien), et redevient ensuite gentil. Voilà, tout est dit. Car cette suite est, au niveau scénaristique, d'une pauvreté inquiétante. Si elle a la bonne idée de se relier au premier épisode de la série (référence annoncée dès le générique par un résumé éclair, en images, des précédents films), elle le fait de façon bien trop superficielle, balayant les points les plus intéressants en deux coups de toile d'araignée. Avec son lot d'invraisemblances toutes plus grossières les unes que les autres, l'histoire nous présente une surabondance de méchants et d'antihéros se livrant à un (im)pitoyable concours de circonstances, souvent sans queue ni tête (de quelque côté que ce soit). Les personnages humains, quant à eux, sont d'une niaiserie effarante et rarement atteinte, en particulier pour Tobey Maguire, franchement ridicule par moments (le pauvre). Et leurs dialogues ne sont guère mieux réussis (à noter, la profondeur de certaines répliques, déjà cultes : « Mais d'où ils sortent tous ces types ? », « Mais c'est magique ce truc ! », « Ah, le beurre brûle ! », ou encore « Je suis amoureux de la fille de mes rêves », cette dernière étant particulièrement redondante et pléonasmique). Les acteurs eux-mêmes sont souvent assez inexpressifs, il faut le dire. Même pas un poil émouvants quand il faut. Bref, ce Spider-Man 3 n'est pas franchement une réussite de tous ces côtés-là. On se consolera grâce à la réussite des scènes d'action (quelque peu nombreuses), infiniment invraisemblables, toujours bourrées d'effets spéciaux, mais plutôt haletantes. Sam Raimi maîtrise en effet mieux le réalisme et la mise en scène de ce type de séquences. On se réjouira aussi que le cinéaste ait ajouté une dimension sociale à son oeuvre (quoique un peu vague), à travers la motivation de l'Homme-Sable : sa fille, gravement malade, qui nécessite d'urgence une opération, que ses parents ne peuvent pas payer. En définitive, vu sa longueur (2 heures 20) et sa relative médiocrité, Spider-Man 3 n'est pas un film à conseiller, pas même pour passer un "bon moment". Le troisième Pirates des Caraïbes nous réservera-t-il une meilleure surprise ?   Sylvain BRUNERIE.