TEHILIM - 2006

Titre VF TEHILIM
Titre VO Tehilim
Année de réalisation 2006
Nationalité Israël / France / Etats-Unis
Durée 1h25
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 30/05/2007
Thème(s)
Relations entre mère et fils
Religions et croyances (Autres pays)
Cinéma israélien (ORIGINE)
Relations fraternelles (Autres pays)
Juifs (Cinéma israélien)
Réalisateur(s)
NADJARI Raphaël
Chef(s) Opérateur(s)
BRUNET Laurent
Musique
MECHALY Nathaniel
Renseignements complémentaires
Scénario : Raphaël Nadjari
et Vincent Poymiro .....
Distribution : Haut et Court

Visa d'exploitation : 112 807
Acteurs
MOSHONOV Michael
GOLDSTEIN Limor
VILOZNI Shmuel
DAR Ilan
HAIT Yoav
LEV Reut
Résumé

Une famille juive, sans histoires, dans la Jérusalem d'aujourd'hui. Apparente harmonie du quotidien, entre foyer, métier, école, religion qui sera brutalement mise entre parenthèses par l'inquiétante et mystérieuse disparition du père, Eli Frankel, lors d'un banal accident de voiture. Chacun est obligé d'intégrer le dramatique événement dans la sphère de ses propres activités journalières et de ses intimes convictions, à l'aune de ses possibilités et de sa personnalité. Alors que la mère bataille ferme pour de problématiques et contraignants équilibres économiques et financiers, les deux enfants, Menachem et David s'investissent, à leur prodigue manière dans la démarche mystico-pratiquante de leur dévot grand-père qui s'est proposé de distribuer aux instances religieuses adéquates des petits livrets saints, en hommage et en prières au cher disparu, contenant des psaumes appropriés à la pathétique et incompréhensible situation, ces fameux "tehilim" qui auraient été écrits par le roi David...

>>> A priori, le scénario semble nous amener vers une complexe et pesante introspection dans les arcanes ésotériques et les subtils mystères de la loi et de la foi hébraïques. S'il est vrai que la religion judaïque est omniprésente dans l'atmosphère et la sensibilité du film et aurait pu ainsi restreindre lourdement l'universalité du propos (comment faire face à une perte douloureuse)  on reste loin de cet écueil réducteur et forcément thuriféraire, l'ensemble du film étant une vraie et solide leçon de cinéma par ses qualités techniques indéniables, l'extraordinaire fluidité d'une efficace caméra, affectivement complice et proche de ses personnages et une remarquable interprétation de tous les acteurs, adultes et enfants compris, nimbés dans une troublante authenticité et une fragile humanité en dérive et en blessures...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2008
- Cahiers du Cinéma numéro 623
Critiques (Public)