Le pauvre Egbert Sousé a bien du mal à supporter l'ambiance grincheuse de son foyer où tous les éléments féminins se sont ligués contre lui, sa paresse et ses fréquentes virées au bistrot du coin. C'est là d'ailleurs qu'il se propose de remplacer, sur le tournage d'un film, un réalisateur inopérant, qui vacille du matin au soir, dans de constants flottements alcoolisées. Ce sera une courte et mémorable expérience plutôt ratée. Puis, sans vraiment faire quoique ce soit d'héroïque, il se retrouve à l'origine (involontaire) de l'arrestation d'un bandit qui, avec un complice, avait dévalisé la petite banque locale. Le voilà qui monte dans l'estime de son entourage et qu'il se voit même proposer un poste de vigile dans l'établissement financier en question. Toujours aussi peu futé, il convainc son futur gendre, employé au guichet de la même banque, d'acheter à un quidam (faussaire) des actions miniers (dans le "beefsteak" (?!)) et lui suggère de puiser discrètement (le temps de la transaction) dans la caisse. C'est le moment que choisit un opiniâtre contrôleur des livres comptables pour faire son inopiné apparition, et qu'il va falloir maintenant détourner de son méticuleux et scrutateur objectif d'analyse et de vérification. Et voilà que le second malfrat tente à nouveau un expéditif et lucratif hold-up, prenant au passage notre héros en otage...

>>> Le festival W.C. Fields est bien réel et constant dans la durée de "l'exercice", à peine 72 minutes de projection. Reste tout de même à être sensible à ce comique quelquefois besogneux, souvent sans génie ni grandeur humoristiques. Question de goût, de décontraction et de disponibilité. On peut apprécier, mine de rien...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)