C.R.A.Z.Y. - 2005

Titre VF C.R.A.Z.Y.
Titre VO C.r.a.z.y.
Année de réalisation 2005
Nationalité Canada
Durée 2h15
Genre COMEDIE
Notation 13
Date de sortie en France 03/05/2006
Thème(s)
Adolescence (Cinéma canadien)
Enterrements (tous pays confondus)
Accouchements (tous pays confondus)
Enfance (Cinéma canadien)
Confessions et confessionaux .....
Homosexualité masculine (Cinéma canadien)
Psy(chologue-chiatre) (Autres pays)
Masturbation (tous pays confondus)
Noël et Réveillon (Cinéma canadien)
Déserts (Autres pays)
Enurésie - Incontinence ( tous pays confondus)
Mariage (Cinéma canadien)
Cinéma canadien (ORIGINE)
Drogue -consommation- (Cinéma canadien)
Religions et croyances (Autres pays)
Asthme et autres maladies respiratoires... ( tous pays confondus)
Overdose (tous pays confondus)
Lévitation (tous pays confondus)
Colonies de vacances (tous pays confondus)
Trains miniatures électriques ou en bois (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
VALLEE Jean-Marc
Chef(s) Opérateur(s)
MIGNOT Pierre
Musique
BOWIE David
Renseignements complémentaires
Scénario : Jean-Marc Vallée
et François Boulay .....
Chanson : Charles Aznavour
Distribution : Océan Films

Visa d'exploitation : 114 299

Nota : le titre du film réfère autant à la chanson de Patsy Cline : "I'm crazy fot lovin'you" qu'aux prénoms des cinq garçons de la famille Beaulieu, Christian, Raymond, Antoine, Zach et Yvan .....
Acteurs
COTE Michel
GRONDIN Marc-André
PROULX Danielle
VALLEE Emile
BRILLANT Pierre-Luc
TREMBLAY Maxime
GRAVEL Alex
THOMPSON Natasha
WOLFR Mariloup
DUCHARME Francis
GREGOIRE Helene
LAPERIERRE Michel
ROUX Jean-Louis
MAJD Mohamed
GAGNON Claude
DESPATIE Félix-Antoine
TRUDEL Denys
DUCHARME Paule
PAGE Isabelle
VEZINA Christian
PERREAULT Yves
VERMETTE Anik
VALLEE Jean-Marc
PELLETIER Mathieu
Résumé

Sympathique saga familiale dont le personnage principal, Zachary Beaulieu, est né le divin jour de Noël de l'année 1960. C'est dans une famille gentiment déjantée que notre gamin surnommé Zach, va essayer de trouver ses marques, entre trois aînés fort différents, un frangin sportif, un autre révolté, un troisième intellectuel et un dernier pas encore né. Et surtout, arriver à se positionner par rapport au père, Gervais Beaulieu, image mythique et bougonne, qui, à chaque occasions festives, pousse ses chansonnettes favorites, toutes issues du vaste répertoire de son incontournable idole, l'inamovible Charles Aznavour. Difficile exercice d'équilibre et d'émotion, lorsqu'on est hypersensible et que la virilité se décline en notion plutôt floue, incertaine et lointaine. D'ailleurs tout finit par se compliquer aux prémices pubertaires de l'adolescence, lorsque Zach ressent ses premiers émois affectifs qui penchent plutôt vers une homosexualité depuis trop longtemps violemment refoulée...

>>> Malgré une longueur quelque peu préjudiciable, cette oeuvre plaisante et habile, aux situations finement observées, joyeusement croquées, nous laisse un agréable souvenir durable, rappelant avec bonheur l'incandescente poésie (ici souvent absente) de l'admirable film de Jean-Claude Lauzon : "Leolo" quelque peu oublié...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2007
Critiques (Public)
16/20 : A part quelques sous-titrages qui manquent pour les durs de la feuille - je n'ai pas saisi par exemple ce que la psy dit sur Jésus dans le désert et ça m'a gênée - c'est mené d'un bout à l'autre de main de maître, avec sensibilité, ce n'est jamais bête, et qu'est-ce-qu'on rit ! Langage cru, vocabulaire pittoresque, chansons bien posées sur les situations, je suis moi-même retournée un instant à cette époque où les disques vinyl étaient un genre de baromètre, une référence sociale, que je qualifierai presque "d'inconscience" certainement disparue à jamais ! La famille vaut son pesant de cacahuètes, le regard est réaliste quant à la fratrie cependant, bref, qu'on soit plus parent qu'enfant ou ado, plutôt homo ou hétéro, on replonge dans le labyrinthe de l'adolescence sans se faire prier ! Le constat de l'homosexualité masculine, au milieu des bondieuseries (choeurs excellents !), avec cette lutte terrible, c'est remarquable !... Quant au portrait des parents, le bonheur total, autant la mère que le père, je retiendrai cette scène particulièrement croustillante de leur conversation à deux dans l'intimité d'une salle de bains, brosses à dents en main ! L.Ventriloque