John Mac Clare, un flic à l'ancienne, est chargé en pleine nuit de prendre contact avec un certain Matt Farrell, jeune hacker dégingandé, et de le ramener d'urgence au siège de la Division "Cybernétique et Sécurité" du FBI à Washington. En effet, en ce jour de Fête Nationale (4 juillet) une attaque en règle des systèmes informatiques du pays, planifiée en paliers successifs, via le système de contrôle et de gestion des transports, des communications, des finances et de l'énergie, semble avoir été programmée avec une rare ingéniosité et une diabolique efficacité, par un groupuscule jusqu'alors indéterminé. Pour parachever leur apocalyptique entreprise, nos souverains malfrats, à la tête desquels opère un ancien employé du Ministère de la Défense répudié, n'ont pas hésité à liquider tous les hackers informels qui ont indirectement collaboré à l'élaboration de cette monstrueuse désorganition totale du pays. Seul rescapé, le jeune Farrell que notre pandore venait de sauver in extremis du judicieux massacre planifié. Une phénoménale lutte à mort commence entre le Héros ("notre" Bruce Willis, véritablement immortel) et le Méchant ("leur" Timothy Olyphant, odieux à souhait) dont il ne fait (hélas) aucun doute quant à l'issue victorieuse du symbole même de l'Amérique éternelle, à jamais triomphante...

>>> Pour qui veut de l'action et encore de l'action, pas de problèmes, le service flirte avec le cinq étoiles, à condition que l'on se désintéresse de toute crédibilité et autre vraisemblance et que l'on oublie de faire fonctionner ses neurones. Ce qui ne devrait pas être d'une extrême difficulté en ce début d'été versatile...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)