LE FEU SOUS LA PEAU - 2006

Titre VF LE FEU SOUS LA PEAU
Titre VO Suburban Mayhem
Année de réalisation 2006
Nationalité Australie
Durée 1h30
Genre DRAME
Notation 13
Date de sortie en France 18/07/2007
Thème(s)
Matricides et parricides .....
Cinéma australien (ORIGINE)
Prisons (Cinéma australien)
Drogue -consommation- (Cinéma australien)
Réalisateur(s)
GOLDMAN Paul
Chef(s) Opérateur(s)
HUMPHREYS Robert
Musique
HARVEY Mick
Renseignements complémentaires
Scénario : Alice Bell
Distribution : Wild Side Films

Visa d'exploitation : 116 089

Nota :

- Australian Film Institute Awards 2006 : meilleure actrice, meilleur acteur de complément, meilleure musique ..... 
Acteurs
BARCLAY Emily
DORMAN Michael
MORGAN Robert (3)
HAYES Anthony
BREULS Laurence
BASTONI Steve
WASIKOWSKA Mia
LEMON Geneviève
JAINE Madeleine
PRIOR Susan
SPENCE Stuart
COX Alison
ANSELL Rod
TOPIC Ivan
CLAY Rebecca
HANSEN Peter
MAILATH Paul J.
SCHELLE Matthew
STEWART Emily
STOJANOVSKI Jason
Résumé

Katrina Skinner, une délurée banlieusarde de dix-neuf ans, habitant le quartier résidentiel de Golden Grove, avec son père John et son frère Danny, est la maman d'une petite gamine de quelques mois prénommée Bailee, qu'elle néglige éhontement, la laissant à la garde de son copain attitré du moment, le compréhensif Rusty, qui accepte sans broncher, qu'elle collectionne les amants de massage et de passage, au gré des feux rouges et des croisements. Lorsque son frangin se retrouve écroué pour une longue période, après avoir décapité au katana, une sorte de tranchant sabre d'origine nippone, un employé d'une superette un peu trop ironique, notre friponne demoiselle devient de plus en plus hystérique et déjantée, au point d'envisager l'assassinat de son propre père (afin de pouvoir vendre la maison familiale pour aider financièrement son frère embastillé, mais aussi pour punir son nigaud de paternel pour avoir osé aviser quelques représentants des Services Sociaux de ses manquements maternels). Pour perpétrer son radical parricide, elle songe au copain de son incarcéré de frangin, l'arriéré Kenny dont les capacités intellectuelles émargent plutôt du coté des unicellulaires protozoaires que des monades de Leibniz...

>>> Ce qui retient avant tout, bien avant les lascifs débordements amoraux de Katrina l'excessive, c'est la permanente qualité du jeu des principaux acteurs -présence certaine, efficience totale- et bien sûr, un scénario parfaitement calibré. Par contre, là où le bât blesse, où l'on peut difficilement accorder un quelconque satisfecit, c'est dans l'inconsistance référentielle du film qui fait barboter l'ensemble dans tous les méandres possibles des genres disponibles ou connus par le cinéaste (humour, horreur, comédie, cinéma-vérité, tragédie, social, érotique, musical, mélodrame, etc..) sans jamais trouver ses marques propres, son rythme de croisière pour s'installer dans une sorte de pesant melting-pot émotionnel fort disparate et jamais véritablement maîtrisé, donnant une gênante impression d'invertébré filmique, sans épine dorsale structurelle, existentielle, parsemé de quelques tics cinématographiques post-modernes et de tintamarre pseudo-musical. Dommage, on attend avec curiosité la suite et un peu plus de sérénité filmique de la part du réalisateur, sans pour autant souhaiter qu'il se prenne rapidement pour un nouveau Ken Loach ou un Marco Risi austral(ien)...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2008
Critiques (Public)