Profondément perturbé durant son enfance, par une sordide et cruelle blague de son frère Angus, le fragile Henry Oldfield revient, après quinze années d'absence, à Glenolden Station, l'immense propriété familiale qui s'est spécialisée depuis des générations dans l'élevage intensif du mouton. Désormais, le brave garçon souffre durablement d'un profond traumatisme morbide qui déclenche une irrépressible peur panique incontrôlable en présence de cet animal. Son ovinophobie, loin de se calmer, ira en croissant avec le mystérieux comportement agressif et carnassier de certains moutons du vaste cheptel. En effet, pratiquant secrètement d'obscures et complexes manipulations génétiques, Angus et son âme damnée, le diabolique docteur Rush, ne devinent pas encore les mortels conséquences du vol d'un anonyme bocal contenant un dangereux "résidus" expérimental destiné à être détruit, par deux "épouvantables" militants du végétarisme à tous crins, provoquant ainsi un sanglant et brutal carnage dans cette paisible région néo-zélandaise...

>>> Pas vraiment de quoi bêler d'aise et de contentement. Un premier long métrage certes éminemment sympathique, qui compulse avec un certain bonheur les habituels schémas du genre, ayant en plus comme évident mérite, un humour sanglant bienvenu doublé d'une débordante frénésie gore et carnivore. De là, à décerner au film le Grand Prix du Festival de Gérardmer, il reste quelques arpents d'applaudissements, que nous ne franchirons pas, avec ou sans chakra rayonnant... Il est vrai que spectateurs et jury sont quelquefois aux antipodes d'une perception partagée...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)