Linda Quinn Hanson est l'exemple même de la femme épanouie, heureuse, bien dans sa peau et dans son existence. Une agréable maison, deux adorables petites filles prénommées Megan et Bridgette, un délicieux mari fort attentionné, à la confortable situation professionnelle. Toute cette solide harmonie se retrouve brutalement anéantie, un beau jour, par l'irruption inattendue du shérif Reilly qui vient lui annoncer, avec moult ménagements circonstanciels, le décès accidentel de son époux Jim, dans un terrible accident de voiture. Pourtant quelques heures plus tard, au matin, elle découvre son tendre chéri bien en vie et en parfaite santé, attablé devant un copieux petit-déjeuner. Le jour suivant, à nouveau l'horrible vérité de cette mort imprévisible s'impose et le moment de l'enterrement de son mari (auquel assiste une mystérieuse inconnue) sera vécu comme une pénible et traumatisante épreuve. Désarroi totale pour Linda en complète perdition existentielle qui, en dernier ressort, se retrouve sous tranquillisant et en profond instabilité quant à sa santé mentale, se concevant finalement quelques incroyables dons prémonitoires et pensant ainsi interférer dans le destin et pouvoir prévenir la fatidique collision mortelle...

>>> Rien à retenir de cette oeuvre stupide et ringarde, d'une incroyable lourdeur pachydermique, véhiculant d'incessants tombereaux de niaiseries fantastico-sentimentales, à l'imposante morale judéo-chrétienne dont on ne sort qu'anéanti et désabusé devant cette avalanche continue de maltraitances cinématographiques. Et que dire du fatal dernier plan, effarant de crétinisme éthico-idéologique...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)