Paris au mois d'août. Richard O. mène une stakhanoviste quête du sexe, auprès d'une gent féminine étonnamment disponible à ses fantasmes divers et d'été, complice de notre libidineux voyeurisme indécrottable. Prétextant le vague projet d'une prochaine réalisation, notre "prétendu" metteur en scène, (Damien Odoul en miroir) avec l'aide de son efflanqué collaborateur et ami de longue date (le surprenant Stéphane Terpereau) appâte d'accortes et ouvertes candidates pour de sommaires bouts d'essais, verbalement expansifs et lascifs, devant une caméra lourdement complice. Passages à l'acte. Quelques femmes, de temps à autre, se prêtent ainsi "naturellement" à ses compulsifs besoins de séduction et de possession, dans de variés rapports de b(r)aise, coups de foutre spécifiquement hétérosexuel, sans affection particulière, dont la dernière (la treizième !?) lui sera définitivement fatale...

>>> De laborieux ébats érotico-copulateurs en pagaille, fallacieusement croustillants (pour l'oreille ? pour la vue ?), souvent mornes et scénarisés dans une fausse urgence du désir féminin, en veux-tu, en voilà, avec un Mathieu Amalric virilement investi dans un rôle activement érectile, entre joyeux et borné désespoir existentiel et constant narcissisme égrillard, pour une oeuvre somme toute bancale référençant du côté de l'incontournable et génial Calaferte ("La mécanique des femmes" et l'inoubliable "Septentrion") mais qui ne lui arrive même pas au niveau du la ceinture...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)