DEMENCES - 2006

Titre VF DEMENCES
Titre VO Junun
Année de réalisation 2006
Nationalité Tunisie
Durée 1h44
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France
Thème(s)
Cinéma tunisien (ORIGINE)
Schizophrénie (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
FADHEL Jaibi
Chef(s) Opérateur(s)
BEN ABDALLAH Ali
Musique
BACCAR Jalila
Renseignements complémentaires
Scénario :Jaibi Fadhel
et Jalila Baccar .....
d'après : "Chronique d'un discours schizophène" de Néjia Zemni .....
Acteurs
BACCAR Jalila
BEN JEMAA Mohamed Ali
BEN SAIDANE Fatma
NASRAOUI Salha
JENDOUBI Awatef
EL EUCHI Basma
BEN AMOR Raouf
AOUIDIDI Kaïs
KEFI Karim
KOUKA Mohamed
AZIZ Ramzi
Résumé

La complexe et problématique relation entre un malade, prénommé Nun, considéré comme schizophrène, et sa psychiatre, interprétée par l'épouse du réalisateur .....

Bibliographie
Critiques (Public)
18/20 : Vu en v.o. tunisienne sous-titrée au Festival 2007 des Trois Continents nantais. S'accrocher à son fauteuil pour tenir pendant les 104 minutes que dure cette pièce théâtrale adaptée au cinéma, ça chauffe !... Nul doute que la prestance de la psychiatre (Jalilia Baccar, épouse de Fadhel Jaïbi et co-réalisatrice) contribue pour une large part à soutenir certaines scènes particulièrement fracassantes, encore davantage du fait du décor, où les vides sont la règle, immenses salles dénudées, déambulations d'êtres en perdition rien de tel pour une angoisse entretenue... "Nun" ce diagnostiqué schizophrène hurle, bave, prisonnier de son imposante carcasse, qu'il apparaisse et c'est le commencement de la fin... Circonstance atténuante : sa famille, autant dire un concentré de toutes les "tares" sociales possibles, plus le fantôme paternel en arrière-plan. La troupe masculine des psys fait bloc (et ça démange de les assimiler au gouvernement tunisien actuel, façade officielle tournée vers la modernité depuis vingt ans, et dissidence interdite sous peine de représailles musclées). Madame la Psychiatre, sous sa tranquille assurance, incarnerait plutôt les opposants une fois poussés à bout. Convaincue que la parole extrait de l'individu les pires blocages. Ce "cas" la passionne. La voilà trahissant ses pairs, démissionnaire, mais investie dans les soins du monstre, qu'elle sort du bastion maudit pour des rencontres à la limite du rendez-vous galant, à moins qu'elle se positionne comme mère courage... Quelle audace, c'est effrayant, mais quelque chose dans ses éternels "pourquoi" donne espoir. Atmosphère certes agitée, parfois à la limite de la surenchère, mais prise de position à plébisciter par ces temps de répression rampante ! L.Ventriloque