En septembre 2009, quelques brillantes mais hasardeuses manipulations sur le virus de la rougeole permirent enfin de guérir du cancer. Après une série de vaccination sur quelques milliers de personnes, il va s'avérer que tous les inoculés commencent à perdre leurs cheveux, deviennent extrêmement sensibles à la lumière du jour, dépérissent et plus grave, se transforment en d'horribles créatures mutantes, douées d'une force incroyable et goulûment assoiffés de sang. La situation prend rapidement une ampleur insoupçonnée et l'isolement de l'île de Manhattan mise en quarantaine par l'armée, ne semble guère endiguer la propagation de l'étrange et mortel fléau. Trois ans plus tard, la ville de New York est déserte, livrée la nuit à des hordes de contaminés déchaînés et le jour, vaste champ d'investigation du docteur Robert Néville, l'un des apprentis sorciers responsables de la catastrophe, miraculeusement immunisé et qui espère toujours trouver un moyen de guérir cette calamité désormais mondiale. Une lourde et pénible solitude qu'il partage et atténue avec sa chienne Sam(antha) et le souhait quotidien d'une autre rencontre humaine le poussent à passer chaque jour d'incessants messages radio sur ondes courtes, fixant rendez-vous à un improbable auditeur sur un môle désert de la grande mégalopole...
>>> Après le sobre "Vincent Price" et le christique "Charlton Heston" , c'est donc l'athlétique Will Smith qui incarne Robert Neville, le légendaire héros du fameux roman Richard Matheson, avec aisance et conviction. Plus discutable, la composition hystérico-hurlante des faméliques créatures de la nuit, entre hobbits hormonés et danseurs de butô dégénérés et la dernière heure plutôt banale et convenue. Une mention spéciale à la ville de New York méconnaissable et à l'expressive chienne survivante...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
|