UNE VILLE D'AMOUR ET D'ESPOIR - 1959

Titre VF UNE VILLE D'AMOUR ET D'ESPOIR
Titre VO Ai to kibo no machi
Année de réalisation 1959
Nationalité Japon
Durée 1h02
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation
Date de sortie en France 17/11/1959
Thème(s)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Oiseaux
Réalisateur(s)
OSHIMA Nagisa
Chef(s) Opérateur(s)
KUSUDA Hiroshi
Musique
MANABE Riichirô
Renseignements complémentaires
Scénario : Nagisa Oshima
Acteurs
FUJIKAWA Hiroshi
TOMINAGA Yuki
MOCHIZUKI Yûko
ITO Michio
WATANABE Fumio
CHINO Kakuko
SUGA Fujio
TANI Yoshino
TAKAGI Nobuo
Résumé

Masao Fujikawa, un jeune étudiant, subvient seul aux besoins de sa famille, après le décès de son père. En vendant des pigeons à la sauvette, il fait la connaissance de Kyoko, une jeune fille d'un milieu plutôt aisé qui croit en une proximité affective avec le garçon .....

Bibliographie
Critiques (Public)
15/20 : Vu en v.o. au Festival des Trois Continents nantais 2007. Noir et blanc. Les riches sur les hauteurs, les pauvres tout en bas, dans le fourmillement des cheminées d'usine. Ces sacrés pigeons à vendre à la sauvette, et qui trouvent preneurs bien qu'éternels revenants à leur cage initiale, chez Masao, promu chef de famille à la mort du père, jeune homme que sa mère exhorte à travailler aux pires conditions afin de survivre avec la petite soeur, un peu en retard dans son développement mais obnubilée par le dessin d'oiseaux, souvent morts. On est bien dans une oeuvre d'Oshima. Un jour, une jeune fille riche veut sortir Masao de sa misérable condition, persuadée, dans sa fougue juvénile, que les différences de classe peuvent s'aplanir par la seule force de la volonté : à peine passée l'étincelle d'un accord auquel le spectateur commence à croire et la réalité reprend ses droits... Oshima a des convictions inébranlables sur la société japonaise de son temps, il ne saurait faire dans la dentelle... Les pigeons semblent symboliser l'éternel retour à la case départ de tout un chacun, castes opulentes menant leur vie à l'aise du haut de leurs demeures, pauvres hères ds bas-fonds peinant à survivre, mais dont les oiseaux continuent à être miraculeusement vendus aux riches pour ne pas mourir tout à fait ?... Des scènes touchantes rachètent la noirceur du propos. L.Ventriloque