NOS SOUVENIRS BRULES - 2007

Titre VF NOS SOUVENIRS BRULES
Titre VO Things we lost in the fire
Année de réalisation 2007
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h58
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 30/01/2008
Thème(s)
Balançoires (tous pays confondus)
Bains et piscines (tous pays confondus)
Cimetières (tous pays confondus)
Drogue -consommation- (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
BIER Susanne
Chef(s) Opérateur(s)
STERN Tom
Musique
SÖDERQVIST Johan
Renseignements complémentaires
Scénario : Allan Loeb
Distribution : Paramount Pictures France

Visa d'exploitation : 119 209
Acteurs
BERRY Halle
DEL TORO Benicio
DUCHOVNY David
LLEWELLYN Alexis
BERRY Micah
LYNCH John Carroll
LOHMAN Alison
WEIGERT Robin
BENSON MILLER Omar
NEWSOME Paula
DUBROVSKY Sarah
THOMAS Maureen
HARRAS Patricia
FOSTER V. J.
FIELD Caroline
LAFAZANOS James
JAMES Liam
LORD Quinn
TREMBLETT Ken
STRANG Hilary
MAC LEOD Jessica
CAMPBELL Victoria (2)
ROUSSEAU Gerry
JEDIDIAH Abraham
HOUGH Adrian
CROSS Kendall
GALE Lorena
BROWN R. Nelson
COSKUNER Hakan
BAYLIS James R.
Résumé

Harmonieuse vie conjugale et familiale pour le couple Audrey et Brian Burke, parents de deux adorables enfants, Harper, une gamine âgée de dix ans et Dory, un bambin de six ans, dont l'existence sera anéantie par la mort du chef de famille, abattu par un maladif et brutal quidam, en voulant porter aide et secours à la compagne de ce dernier, sauvagement agressée par son mari. Pour les hâtives et douloureuses funérailles, Audrey invite en dernières minutes, un certain Jerry Sunborne, ami d'enfance de son époux, avec lequel existait une solide et continue relation amicale, malgré leur parcours et leur vécu vertigineusement dissemblables. En effet, alors que le premier devint un efficace promoteur immobilier doté d'une homogène et pondérée existence, le second stagne désormais comme ancien avocat, miné par une dramatique et récurrente addiction aux drogues lourdes. Malgré une réelle méconnaissance de l'ami de son mari défunt, elle va lui proposer d'aménager dans une dépendance de la petite propriété, par une sorte de bienveillance mutuelle pour ne pas sombrer dans une rampante déprime. Quelques semaines plus tard, de plus en plus envieuse de l'influence (positive) de Jerry sur ses deux enfants, elle lui demande finalement de quitter les lieux...

>>> Première incursion de la talentueuse cinéaste danoise dans l'univers contraignant du cinéma américain, gardant avec bonheur, cette subtile faculté de révéler l'intensité émotionnelle d'un regard, sertie d'une incommensurable capacité d'appréhender une émotion fugitive, de capter un sentiment occulté ou une discrète fêlure. Une déception pourtant, loin d'être unanimement partagée, l'interprétation de Benicio del Toro qui frise parfois le cabotinage excessif, dans un sur-jeu inutilement grimaçant...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Annuel Cinéma 2009
Critiques (Public)
19/20 : Dans quel état serions-nous à leur place ? Ce que j'aime bien chez Susanne Bier, c'est qu'elle prend son temps pour amener les pires drames et sans trop d'images en avalanche, au contraire, une douce musique de guitare ramenée du cosmos... Pour peu que le sirop vienne parfois surcharger les dialogues, on sait qu'à la première occasion, une vacherie sera dite, rattrapée dès que possible par cette douceur qui est sa marque de fabrique, tout comme ses péchés mignons à la caméra (les gros-plans sur les yeux et rien que les yeux, parfois un seul oeil, suivi de la plongée du thé dans la tasse, ou encore l'alliance qui manque tomber du doigt, se rattrape...). Les deux acteurs principaux, effondrés par la même perte, s'apprivoisent, de manière assez inégale car elle est plus dure que lui à bien des égards. Les enfants constituent le nécessaire point d'ancrage. Mais le mort aussi ressuscite à plusieurs reprises qui sont autant de régressions... Audrey, a détesté ce Jerry, grand ami de son mari, il s'intercalait trop comme un danger avec ses addictions... Alors, entendons-nous bien : "aider à dormir" se limite à un massage d'oreille. Dommage, il est pourtant bien craquant, par le fait d'être aussi faillible, rien que ça. De respirer l'authenticité dans chacun de ses actes (à mi-chemin entre notre Bedos national et un Brad Pitt au poil noir), étonnant de générosité quand il revient du pire... Dans son genre et une fois délivré de son mal, aussi attachant que "l'original" disparu ! L.Ventriloque