LA FABRIQUE DES SENTIMENTS - 2007

Titre VF LA FABRIQUE DES SENTIMENTS
Titre VO
Année de réalisation 2007
Nationalité France
Durée 1h44
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 11
Date de sortie en France 06/02/2008
Thème(s)
Musées
Milieu judiciaire et juridique (Cinéma français)
Milieu médical (Cinéma français)
3e âge (Cinéma français)
Bains et piscines (tous pays confondus)
Rêves et cauchemars (Cinéma français)
Internet (tous pays confondus)
Saunas et hammams .....
Réalisateur(s)
MOUTOUT Jean-Marc
Chef(s) Opérateur(s)
GARNIER Claude
Musique
VANOT Silvain
Renseignements complémentaires
Scénario : Jean-Marc Moutout,
Agnès de Sacy et Olivier Gorce .....
Distribution : Les Films du Losange

Visa d'exploitation : 115 800
Acteurs
ZYLBERSTEIN Elsa
BONNAFFE Jacques
PUTZULU Bruno
ABBASS Hiam
NORMANT Anne-Katerine
SEGANI Jean
NOVEL Octave
STOLERU Josiane
COUALY Nathalie
WATKINS Gérard
LORIDAN-IVENS Marceline
DELPEYRAT Scali
RENKO Serge
BOUGNON Eric
BAILLIEN Carole
CHAIX Marie-Pierre
PLASTEIG Mariane
PELLET Pierre
BERNARD Magali
COLOMBE Vincent
DUCORPS Servane
LOMBARD Morgane
CHRISTIAENS Annick
FRISSUNG Jean-Claude
CARON François
MENOU Roland
Résumé

Eloïse a trente six-ans et travaille comme clerc de notaire dans un grand cabinet, avec de solides perspectives professionnelles. Autonome, indépendante, apparemment équilibrée et dans une confortable aisance matérielle, rien ne semble lui manquer. Hormis peut-être, une relation affective. Et ce n'est pas la trépidante vie parisienne qui va permettre les amoureux télescopages anticipés ou fortuits, si ardemment souhaités. Aussi, un peu par désoeuvrement, beaucoup par manque d'une réelle proximité, s'inscrit-elle à une séance de "speed datings". Pour les curieux et les néophytes de la communication : une soirée privée où sont invités sept hommes et sept femmes qui chacun et chacune auront sept minutes pour se présenter, s'apprécier, se séduire. Une rencontre plus que séduisante, avec le solide Jean-Luc semble s'acheminer vers une liaison épanouissante qui pourtant finit brusquement en capilotade et le dévalorisant pessimisme tourmenté d'André est loin de provoquer une attirance manifeste...

Superficiellement, une oeuvre irritante et lassante, appréciation essentiellement générée par la médiocrité existentielle des personnages, entre narcissisme dérisoire et profonde incapacité à une spontanée et naturelle simplicité. Rien de plus exaspérant et de plus stupide qu'un animal en cage qui ne voit pas que la porte de sa prison est grande ouverte. Avec un peu plus de distance et de neutralité, au-delà des petits numéros d'acteurs bien gentils et bien rodés, en oubliant l'(in)évitable et facile référence médicale aux douleurs et maladies somatiques, se pose la question cruciale de l'existence d'un cinéma français qui n'a rien d'autre à montrer qu'un nombrilisme paniqué, mâtiné d'une curieuse impuissance à s'abandonner. A force de vouloir filmer la superficialité "des échanges en milieu tempéré", acoquiné avec l'incontournable malaise intrinsèque à toute existence, ne risque-t-on pas de produire un film futile ? Tout le monde ne pointe pas du coté de chez Bergman ou Antonioni. Quant à l'épilogue du film, on hésite entre aberrante vacuité scénaristique (pirouette et cacahuètes) et brillante élucubration d'un inspiré "bobo" parisien...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Positif numéro 564
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel Cinéma 2009
Critiques (Public)