LA FIN D'UNE DOUCE NUIT - 1961

Titre VF LA FIN D'UNE DOUCE NUIT
Titre VO Amai yoru no hate
Année de réalisation 1961
Nationalité Japon
Durée 1h25
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 16
Date de sortie en France
Thème(s)
Golf
Grande Roue (tous pays confondus)
Barques, pirogues, chaloupes et autres canots .....
Moto(cyclettes) et autres scooters (Cinéma japonais)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Grands magasins et supermarchés (tous pays confondus)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma japonais)
Tunnels
Réalisateur(s)
YOSHIDA Yoshishige
Chef(s) Opérateur(s)
NARUSHIMA Toichiro
Musique
HAYASHI Hikaru
Renseignements complémentaires
Scénario : Yoshihige Yoshida
et Yoichi Maeda .....

Distribution DVD : carlotta films
Acteurs
SAGA Michiko
TSUGAWA Masahiko
YAMAGAMI Teruyo
TAKIZAWA Osamu
HIDAKA Sumiko
HAMAMURA Jun
SASAKI Takamaru
SUGITA Hiroko
HITOMI Reiko
SATO Kei
Résumé

Simple vendeur dans un grand magasin de la ville industrielle de Yokkaichi en plein essor économique, Jiro Tezuka qui vient de se faire larguer par une femme en instance de mariage, ne rêve que de brillante réussite sociale et d'immuable aisance financière. Fréquentant assidûment le "Sawa", un bar de nuit tenu par la dynamique Sawako, la propre fille de son directeur, il propose à cette dernière d'engager la pétulante Harumi, actuellement serveuse dans un restoroute familial et qu'il a rencontré par hasard, lors d'une virée en bord de mer. Parallèlement, il fait la connaissance de Masae, veuve de l'ancien responsable des fonderies Oka, dont le beau-père est aussi un client régulier du Sawa et qu'il avait ramené, un soir de grande beuverie, saoul au domicile. Toujours avide de reconnaissance et de succès, se faisant passer pour ce qu'il n'est pas (entrepreneur, ingénieur) il va parvenir finalement à séduire cette dernière lors d'un bref week-end à Nagoya, une coquette station balnéaire. De son côté Harumi, désormais engagée au bar de Sawako, se fait encourager par sa patronne pour séduire le riche Hondo, ponte dans les aciéries et le pétrole rencontré lors d'une partie de golf, laissant ce dernier lui faire la cour, tout en refusant de coucher avec lui, malgré les pressantes injonctions de Jiro, avec lequel elle partage une minable pièce, dans un sinistre quartier de la cité. Toujours en appétence d'une fortune qui tarde à venir, notre cynique arriviste réussit même à séduire Sawako qui considère son nouvel amant comme un rien que moins, un simple passe-temps, une broutille sur l'échiquier des relations, au grand désappointement de celui-ci, anéanti par sa misérable condition, dans une terrible et lucide prise de conscience finalement bien tardive...

>>> Saisissant portrait d'un Julien Sorel nippon, agrémenté d'une étonnante et fascinante galerie de femmes énergiques et déterminées, qui sont loin d'être seulement l'égal de l'homme, mais bien leur indéniable supérieur, dans une oeuvre dense et tourmentée qui, par bien des côtés fait penser aux questionnements et au style d'un Michelangelo Antonioni, en pleine tourmente existentielle...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)