DEMONLOVER - 2002

Titre VF DEMONLOVER
Titre VO
Année de réalisation 2002
Nationalité France
Durée 2h10
Genre THRILLER
Notation 14
Date de sortie en France 06/11/2002
Thème(s)
Milieu de la finance (tous pays confondus)
Internet (tous pays confondus)
Animation (Cinéma japonais)
Tortures
Vidéo (Moyen de communication)
Jeux (vidéo)
Hélicoptères (tous pays confondus)
Aéroports (et / ou) aviation civile (Cinéma français)
Sadomasochisme
Réalisateur(s)
ASSAYAS Olivier
Chef(s) Opérateur(s)
LENOIR Denis
Musique
SONIC YOUTH O'ROURKE Jim
Renseignements complémentaires
Scénario : Olivier Assayas
Distribution : Société Nouvelle de Distribution

Visa d'exploitation : 102 193

Acteurs
NIELSEN Connie
BERLING Charles
SEVIGNY Chloe
MALARTRE Jean-Baptiste
REYMOND Dominique
GERSHON Gina
GERARD Edwin
POLLARD Thomas
SAKAMOTO Abi
YAMAZAKI Naoko
OHMORI Nao
GOS Jean-Pierre
BROCHEN Julie
HOLDEN Randal
LACHAUX Alexandre
SCHOENDOERFFER Ludovic
MLEKUZ Mathias
MASSON Gilles
OUMAKLOUF Pascal
SOLDANI Bruno
MATHEY-DREYFUS Arnaud
LEVY Stephane
DOERING Jurgen
PIVOT Alexis
WEINBERG Eric
JACQUET Laurent
GADIO Papis
EVANGELISTA Danny
TUAZAN Carmelita
KANSTEN Margot
MICHINEAU Paul
KANSTEN Charlotte
GUENET Arnaud
MODIANO Marie
GE Xinjie
SUZUKI Ikko
BLACK (2)
MOKUDAI Emiko
KODAMA Toru
ROMANTICA
AGUILERA Hugo
BUCIO Julian
MARTINEZ Mauricio
CAFAXE Arnaud
DUMAY Jean-Charles
LIMA Karine
Résumé

A la tête d'une puissante multinationale française, Henri-Pierre Volf et son état-major (Diane de Monx, Hervé Le Millinec et Karen, son bras droit) s'en reviennent de la capitale du Pays du Soleil Levant, assurés d'une bénéfique transaction en venant d'acquérir une firme locale, Tokyo Anime, spécialisée dans la production des hentaï, dessins animés japonais à connotation pornographique. Deux sociétés, Mangatronic et Demonlover, sont en compétition pour obtenir le juteux contrat de l'exclusivité de la diffusion de ces mangas hautement torrides. Alors que Diane, (en fait taupe insoupçonnée de Mangatronic) s'est appropriée frauduleusement (en droguant sa collaboratrice Karen) le dossier de la transaction, les pourparlers continuent à Paris et à Tokyo. Espérant torpiller les intérêts de la concurrence, elle dévoile une face cachée de Demonlover, l'existence et la gestion d'un site confidentiel (Hellfire Club) diffusant des scènes de torture réelle interactives et en direct. Ce qu'elle ignore encore, croyant détenir les atouts maîtres pour faire basculer la transaction dans le camp qu'elle représente en catimini, c'est que son collègue Hervé, avec lequel elle finira par coucher, est en fait au service de Demonlover, ainsi qu'Elise Lipsky, sa propre secrétaire. Pour avoir été trop persuadée de son avantage et pas assez méfiante des conséquences de ces abjectes découvertes, Karen deviendra à son tour une victime du sadisme des internautes mettant en scène, par procuration, leurs pulsions sauvages et meurtrières...

>>> On connait la passion d'Olivier Assayas pour le Japon, déjà perceptible dans son premier court métrage datant de 1982 et ses récurrentes difficultés à faire dans la simplicité et l'émotionnel. A nouveau, avec une certaine réussite, il se lance dans la représentation (et non la description ou la dénonciation) d'un monde glacé, aux décors aseptisés, froideurs et rigueurs d'un monde moderne figé dans sa géométrie spartiate (aéroport, salle de réunion, palace), traversé par d'impitoyables entités humaines hantées par l'argent, le sexe et la violence. D'une intrigue complexe et quelquefois nébuleuse, parsemée de bien des longueurs et de quelques facilités, il nous reste une certaine fascination dans la perfide chorégraphie des principaux personnages, sans cesse animés dans un mortel ballet pour un illusoire et fugace pouvoir...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2003
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)