A CHACUN SA VIE - 1918

Titre VF A CHACUN SA VIE
Titre VO Amarilly of clothes-line alley
Année de réalisation 1918
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h07
Genre COMEDIE SENTIMENTALE
Notation 14
Date de sortie en France
Thème(s)
Milieu médical (Cinéma américain)
Borgnes (tous pays confondus)
Sculpteurs et sculpture (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
NEILAN Marshall
Chef(s) Opérateur(s)
STRADLING Walter
Musique
SOSIN Donald
Renseignements complémentaires
Scénario : Frances Marion
d'après un roman de Belle K. Maniates

Distribution DVD : bachfilms

Il comprend en bonus :

- une analyse du célèbre historien et critique cinématographique français Patrick Brion qui donne ses impressions sur cette réalisation .....

- un court métrage de D.W. Griffith : "La raccommodeuse de filets"
Acteurs
PICKFORD Mary
SCOTT William
PRICE Kate
WATERMAN Ida
KERRY Norman
GOODWINS Fred
LANDIS Margaret
WILSON Tom
BARRY Wesley
BUTTERWORTH Frank
HACKATHORNE George
MANON Marcia
SHORT Antrim
SHORT Gertrude
STANDING Herbert
STEERS Larry
VON SEYFFERTITZ Gustav
WHITE Leo
Résumé

Amarilly Jenkins, pétulante demoiselle d'origine irlandaise, vit dans une famille plutôt pauvre (quatre frangins, dont deux policiers subalternes, une mère veuve et lingère) et travaille comme simple femme de ménage aux toilettes du théâtre Majestic. Lorsque l'imposant bâtiment brûle et que notre demoiselle se retrouve au chômage, elle est engagée grâce à son petit ami Terry Mac Gowen, barman au "Cyclone Café" comme vendeuse cigarettière, dans l'établissement. C'est là qu'elle fait la rencontre de Gordon Phillips, un riche dandy, sculpteur à ses heures, qui s'amourache d'elle et se targue de la sortir de ses conditions d'existence médiocres pour en faire une nouvelle mondaine. Lorsque les deux familles se retrouvent dans une rencontre ubuesque et ridicule, de cinglantes vérités se font jour, fortement ségrégationnistes, résumées dans une formule drôlatique et signifiante qui affirme hautement l'incompatibilité gustative entre une glace et des cornichons (?!). Effectivement, la relation affective s'étiole rapidement , face à l'insondable gouffre généré par des milieux sociaux à l'opposé, et Amarally retrouvera son amour d'école, le pauvre Terry, blessé inopinément par balle(s) pour des noces depuis toujours attendues, entendues...

>>> On peut effectivement sourire, maugréer ou même tempêter contre la morale du film qui affirme fièrement la maintenance des différences de classe et leur naturelle imperméabilité relationnelle. Reste pourtant, par-delà cette balourdise d'époque, l'extrême et savoureuse présence de Mary Pickford...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)