LA CRIMINELLE - 1952

Titre VF LA CRIMINELLE
Titre VO Rikollinen nainen
Année de réalisation 1952
Nationalité Finlande
Durée 1h49
Genre MELODRAME
Notation 8
Date de sortie en France
Thème(s)
Mariage (Autres pays)
Enterrements (tous pays confondus)
Peintres, peinture et tableaux (Autres pays)
Bigamie / Polygamie
Milieu médical (Autres pays)
Bateaux ( Hors-bords) (tous pays confondus)
Trains et gares (Cinéma finlandais)
Représentant(e)s du culte (Autres pays)
Cimetières (tous pays confondus)
Chasse
Cinéma finlandais (ORIGINE)
Amnésie (Autres pays)
Prisons (Cinéma finlandais)
Réalisateur(s)
TULIO Teuvo
Chef(s) Opérateur(s)
HARKIMO Osmo LAAKSO Olavi
Musique
MARTTINEN Tauno
Renseignements complémentaires
Scénario : Regina Linnanheimo
Acteurs
KARIPÄÄ Eija
LINNANHEIMO Regina
MAJURI Tauno
INGVALL Kurt
PALO Martti
RYTMI-VEIKOT
YLIMAA Elli
JÄNNES Paavo
SOINI Anton
ERÄMAA Kyosti
HANNUKAINEN Onni
RANNIKKO Irja
IRJALA Pentti
KUUSLA Irja
SALA Oiva
LEPPÄNEN Kaisu
AULOS Matti
Résumé

Le coeur d'Eeva, une jeune femme des plus dynamiques et des plus sportives, hésite et balance entre un sympathique médecin du cru, prénommé Kristian et un posé juge de paix local, le débonnaire Lauri Isokari. C'est finalement le second qui remporte la mise et qui aura le privilège d'épouser la belle. Rapidement enceinte, elle mettra au monde un adorable petit garçon qu'on baptisera Kari et qui aura pour parrain le malchanceux toubib, resté l'ami et le confident de la famille. Alors qu'une détenue particulièrement dangereuse, une certaine Veera Puranen, vient de s'échapper de la prison régionale, une orageuse dispute entre Eeva et son mari jaloux, qui a mal interprété une situation anodine de fausse proximité avec le fringant Kristian, provoque le départ courroucé de l'épouse qui (ce que tout le monde ignore) se fera violemment agresser dans le train par la fugitive qui lui prendra sa tenue vestimentaire. S'en suivent une dramatique rixe, et une chute des deux femmes hors du wagon. La délinquante est écrasée par le convoi ferroviaire et la douce Eeva se retrouve profondément amnésique et bientôt arrêtée, puis enfermée à la place de la défunte criminelle !

Six années plus tard...

Lauri est désormais directeur de l'établissement pénitentiaire où son épouse est enfermée sous l'erronée identité de Veera Puranen. Il s'est bien sûr réconcilié avec son ami Kristian et se sent bien des attirances pour une adorable créature croisée en bord de mer et à nouveau dans les bois, lors d'une partie de chasse, la sculpturale Riita qui semble aussi plaire à son pétillant fiston. Après quelques fausses tergiversations et d'inutiles apprivoisements réciproques, on convole joyeusement, pour l'apparent bonheur de tous. Il s'avère que la nouvelle épouse est, depuis belle lurette, passionnée de peinture et qu'elle s'est mise en tête de faire le portrait d'une prisonnière, qu'elle avait plusieurs fois remarquée, aux traits du visage profondément tourmentés, d'où émane une terrible et constante détresse. On aura reconnu la pauvre Eeva qui sera autorisée à venir poser au domicile, accompagnée d'un vigilant gardien...


>>> Tous les ingrédients spécifiques au mélodrame sentimental s'affichent avec insistance, et non sans quelques affligeantes lourdeurs, dans cette oeuvre finlandaise typique du style et de l'habituelle sirupeuse trajectoire scénaristique du metteur en scène. On peut surtout regretter l'interprétation catastrophique de Regina Linnanheimo, une sorte de pénible Barbara Steele scandinave, mâtinée d'une touche de Bette Davis et d'un zeste de Marie Dubois, qui nous accable et nous navre avec ses fastidieuses mimiques de femme au bord de la crise ultime, entre roulements des yeux, hébétude catatonique et pitoyables débordements lacrymaux...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)