SERGE LIFAR MUSAGETE - 2005

Titre VF SERGE LIFAR MUSAGETE
Titre VO
Année de réalisation 2005
Nationalité France
Durée 1h27
Genre DOCUMENTAIRE
Notation 13
Date de sortie en France 30/11/2005
Thème(s)
Biopic (Cinéma français)
Danse (Cinéma français)
Documentaires (Cinéma français)
Réalisateur(s)
DELOUCHE Dominique
Chef(s) Opérateur(s)
PENICHON Gilles
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario et production : Dominique Delouche
Distribution : Les Films du Prieuré

Visa d'exploitation : 112 384

Distribution DVD : doriane films

Nota :

Le dvd comprend aussi :

- Une interview de Dominique Delouche

- Deux courts métrages du réalisateur :


* "L'adage"

* "Le spectre de la danse"
Acteurs
LIFAR Serge
VYROUBOVA Nina
BESSY Claude
LABIS Attilio
ATANASSOFF Cyril
GUERIN André
LOUDIERES Monique
LEGRIS Manuel
MOUSSIN Delphine
CIARAVOLA Isabelle
SAIZ Yan
BABILEE Jean
HAYDEE Marcia
CHARRAT Jeanine
Résumé

C'est avec une extrême déférence et une passion considérable que le metteur en scène Dominique Delouche évoque la vie et l'oeuvre du grand danseur chorégraphe Serge Lifar, né à Kiev le 2 avril 1905 et décédé le 15 décembre 1986 à Lausanne, en "douze moments chorégraphiques". Même si cet intéressant documentaire fait une curieuse impasse sur la jeunesse et la genèse ukrainiennes de Serge Lifar, entre autres son passage aux ballets russes de Serge de Diaghilev, nous est par contre présentée avec force détails et précision sa carrière durant les trente années qu'il passa à l'Opéra de Paris, malgré une courte éviction, à la Libération, ponctuée par une mise en retrait, un éloignement au Nouveau Ballet de Monte-Carlo...

>>> Même si le monde du ballet peut rester ignoré par bien du monde, laisser indifférent voire exaspérer bien des personnes, on ne peut nier une farouche volonté du metteur en scène de montrer et d'expliquer la fascination qu'exerça Serge Lifar sur ce milieu et l'apport indéniable de son talent et de sa maîtise pour la danse, fort bien explicité par Jean Cocteau : "Chaque fois que danse Lifar, je vois du sang, ses genoux sont meurtris, sa bouche est une blessure, ses veines s'ouvrent. Il ruisselle littéralement de ce sang de l'âme dont la perte nous épuise et qui est sueur d'amour. Alors la danse, qui est un art assez ridicule, retrouve son caractère sublime et religieux" ...

Nota : le terme de "musagète" dans le titre fait référence au ballet en deux tableaux, composé entre 1927 et 1928 par Igor Stravinski, "Apollon musagète" et appelle ainsi à se souvenir de la beauté plastique du grand danseur, aujour'hui disparu...


© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2006
Critiques (Public)
Comme à l'accoutumée, Dominique Delouche amoureux de la danse nous livre un film d'une grande qualité, d'une grande sensibilité qui donne les ailes du grand Lifar au moindre petit caillou vivant sur cette immense terre. Félicitations.  Maximilien