Le Roi (simple comte dans la version originale) inspecte une petite bâtisse possédant une seule entrée, construite spécialement pour ses discrets plaisirs. C'est là qu'il retrouve la Reine ( VO : la comtesse) accompagnée de quelques courtisans et d'un séduisant ménestrel. Bientôt le monarque suspicieux commence à douter de la fidélité de sa compagne qui effectivement le trompe éhontement avec le courtois musicien. Il finit par les surprendre dans le discret refuge royal et décide, après les premières réactions de colère et de déception (refoulées) de se venger des odieux amants. Il fait venir deux ouvriers, leur ordonne de maçonner l'entrée de la pièce, puis les fait arrêter ou abattre par ses gardes. Désormais la Reine et son soupirant sont emmurés vivants, victimes de leur immorale et funeste passion...

>>> Thématique justicière souvent abordée dans le cinéma et la littérature fantastiques, qui garde ici entièrement son potentiel d'horreur et de machiavélisme, parfaitement exposé et maîtrisé par un prolifique Griffith toujours aussi éclectique et persuasif...