WALL-E - 2008

Titre VF WALL-E
Titre VO Wall-E
Année de réalisation 2008
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h30
Genre ANIMATION
Notation 15
Date de sortie en France 30/07/2008
Thème(s)
Rubik's cube (tous pays confondus)
Animation (Cinéma américain)
Science-fiction interstellaire (Cinéma américain)
Anticipation (Cinéma américain)
Robots (tous pays confondus)
Obésité (Cinéma américain)
Décharges et dépôts d'ordures (tous pays confondus)
Villes fantômes (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
STANTON Andrew
Chef(s) Opérateur(s)
LASKY Jeremy
Musique
NEWMAN Thomas
Renseignements complémentaires
Scénario : Jim Reardon
et Andrew Stanton .....
d'après une histoire de Peter Docter
et d'Andrew Stanton .....
Distribution : Walt Disney Studios Motion Pictures France

Visa d'exploitation : 120 904

Nota : pour les acteurs, uniquement la voix .....
Acteurs
BURTT Ben
KNIGHT Elissa
GARLIN Jeff
WILLARD Fred
RATZENBERGER John
NAJIMY Kathy
WEAVER Sigourney
KOPF Kim
PALMER Garrett
CYGAN John
Résumé

Après-demain. La Terre est devenue une immense poubelle, depuis longtemps abandonnée par la race humaine qui s'est expatriée définitivement sur un immense vaisseau spatial au fin fond d'une lointaine galaxie. Avant de quitter l'ancienne planète bleue, désormais mortellement polluée, il y a bientôt sept cent ans, un écervelé terrien, un peu trop pressé, a oublié de débrancher un petit robot nettoyeur (Wall-E) qui depuis, inlassablement ramasse, compresse et entasse les milliers de déchets laissés par notre "florissante" civilisation. Plus de 255.000 jours sans voir âme qui vive, hormis un fureteur cancrelet de bas étage, même un petit robot peut souffrir de la solitude, pénible sentiment d'abandon un peu adoucie par son douillet "home sweet home" où s'amassent quelques merveilleux souvenirs du temps passé. Et voilà que débarque de l'incommensurable espace sidéral, un robot féminin (Eve) déposé par une puissante fusée galactique pressée de repartir, afin de détecter si une forme de vie était à nouveau possible sur notre vieux corps céleste irrémédiablement abandonné. Tonitruant coup de foudre robotique et cliquetis transis des mécaniques, Wall-E se sent tout chose pour la nouvelle arrivante et son affolante plasticité...

>>> Une superbe fable écologique, au message on ne peut plus explicite sur l'inévitable destin de notre planète, considérée par certains stupides Américains bornés comme une insidieuse propagande de gauche contre le capitalisme et la société de consommation. Grand frère de Chaplin et de Tati, notre héros mécanique est en passe d'accéder à l'immortalité cinématographique, tout là-haut, au firmament des personnages mythiques du Septième Art. Dommage que la seconde partie du film perde de sa folle poésie pour s'engluer dans une lourde frénésie, sans âme ni finesse...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Télérama numéro 3055 (semaine du 02/08 au 8/08//08)
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel Cinéma 2009
Critiques (Public)
16/20 : Avis aux réfractaires : on est tout de suite charmé par les allures et les sons de ce sentimental-robot qui bosse en fredonnant : ses petites manières bien à lui, les trajets avec sa mascotte, les objets prélevés, la poésie de l'herbe locale, c'est dé-li-cieux, on jurerait soit un animal, soit un acteur vivant (un peu l'émotion de E.T.). Dommage que la dénommée Eve ramène tous les vieux clichés par ses formes de mannequin lisse et froid. Wall-e accroché au vaisseau et ses premiers pas sur Axiom font encore palpiter, et ensuite c'est de nouveau très classique dans le genre. Grouillant de poupées gonflables et d'automates, alors que celui qui fait clone asiatique aurait pu être exploité à fond avec moins de bruit et de circonvolutions. Les gags rattrapent de temps en temps cette surenchère, ça reste éblouissant sur le plan technique, variation des prises de vue et bande-son toujours très au point. Malgré la promesse de l'entrée en matière, on est plus diverti qu'angoissé, l'attraction terrestre n'a pas son pareil donc : on perçoit tout de même un ultime signal lancé aux spectateurs,du genre "remuez-vous, tas de larves" ! Mais ça reste gentil... L.Ventriloque