Dynamique père de famille (veuf ? divorcé ?) notre personnage principal a fort à faire avec ces quatre pétulants enfants et son travail de comptable dans une petite entreprise financière. Entre Oscar qui monte un groupe de musique, genre pop-rock, le petit Pierre qui photocopie innocemment les billets de cent couronnes, avant de faire les courses au supermarché du coin, la gentille Mia qui veut mettre en place, à l'école, un concours de talents et la plus grande, la séduisante Suzanne qui se sent bien des faiblesses pour un jeune photographe de son âge, notre affairé paternel est plutôt à l'aise et en bonheur. Sauf qu'il vient de se faire licencier par son patron qui veut insuffler du sang neuf dans son affaire. Voulant le prendre au mot et sous la directive avisée de ses mômes qui viennent de l'initier aux subtilités de l'ordinateur, il revient au bureau dans une tenue des plus cools et des plus décontractées. Rien n'y fait, le patron veut plutôt engager un élément féminin. Peu importe, l'obstination étant de rigueur, un savant travestissement, avec comme prénom Annelise, semble enfin vaincre les obstacles pour une nouvelle embauche. Mais voilà que la police enquête sur de mystérieux faux-monnayeurs qui ont sévi dans les environs .....

>>> Franchement, c'est plutôt niais et d'une grande indigence cinématographique, mais le sujet (un père vivant seul avec ses enfants) semble fort plaire aux spectateurs danois, le film faisant partie d'une longue série d'une bonne dizaine de films réalisés aussi bien dans les années 1950 que durant la période 1970...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)