L'AUTRE - 2007

Titre VF L'AUTRE
Titre VO El otro
Année de réalisation 2007
Nationalité Argentine / France / Allemagne
Durée 1h23
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 08/10/2008
Thème(s)
La mort, le deuil, ses cadavres et ses représentations (tous pays confondus)
3e âge (Autres pays)
Autobus et autocars (tous pays confondus)
Auto-stop (tous pays confondus)
Hôtels (Autres pays)
Ambulances (tous pays confondus)
Cinéma argentin (ORIGINE)
Réalisateur(s)
ROTTER Ariel
Chef(s) Opérateur(s)
LAVINTMAN Marcelo
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Ariel Rotter
Distribution : Tamasa Distribution

Visa d'exploitation : 117 098

Nota : :

- Grand Prix du Jury, Berlin 2008

- Prix du Meilleur Acteur, Berlin 2008

- Silver Condor 2008 du Meilleur Acteur et Meilleur Scénario

- Meilleur Scénario, Festival de Gijon 2007

- Meilleur Acteur, Festival de La Havane 2007

- Grand Coral, Festival de La Havane 2007

- Meilleur Acteur, Festival de Lma 2007

- Meilleur Acteur et Réalisateur, Festival de Lleida 2008

- Prix Clarin 2007 du Meilleur Acteur
Acteurs
CHAVEZ Julio
ONETTO Maria
UCEDO Maria
MOLINA Ines
GOETZ Arturo
BONET Osvaldo
Résumé
                                                                                          De la tentation du caméléon...

Quadragénaire porteno apparemment bien dans sa peau, spécialisé dans les transactions et litiges notariaux, Juan Desouza qui doit désormais se résoudre à porter des lunettes, presbytie et myopie obligent, apprend de son épouse, un prochain heureux événement, alors même que son père, qu'il voit régulièrement, s'enfonce dans une irréversible impotence. Lors d'un déplacement d'affaires en province, il a la désagréable surprise de constater, à l'aboutissement de son trajet en autobus, le décès de son voisin de siège, un certain Manuel Salazar, d'après un vague document visible dans ses affaires. A l'hôtel Pasajeros, où il descend pour la nuit, il s'inscrit, sur un coup de blues et de bluff, sous le nom d'Emilio Branelli, un quidam qui vient de mourir et dont la succession est à l'origine de son déplacement. Le lendemain, dans un autre hôtel, il prend comme identité celle de Manuel Salazar, médecin, ce qui va lui causer, un peu plus tard, certains problèmes, lorsqu'une vieille pensionnaire est victime d'un grave malaise. Sans trop réfléchir, il se rend à la veillée funéraire de l'homme décédé dans l'autocar, dont il a trouvé, par hasard, les coordonnées dans une annonce mortuaire parue dans un journal local, pour y rencontrer une séduisante inconnue, déjà entraperçue le jour précédent dans un bistrot de la ville. Ils passent la nuit ensemble, chacun se racontant en partie, Juan toujours entre vérité mensongère et anodine imposture dit s'appeler Lucio Morales, être le père de deux magnifiques enfants. Le lendemain, il repart plus tôt que prévu pour la capitale, sous son véritable patronyme, après cette étonnante parenthèse existentielle...

>>> Une oeuvre intelligente et fragile, effleurant par petites touches indistinctes et lancinantes les inéluctables questionnements sur le vieillissement, la mort, l'identité, le devenir, avec en pointillé la séduisante tentation de l'anonymat, finalement réduite à une intenable parenthèse vite refermée, une vaine tentative de vivre d'impossibles autres existences, peut-être salvatrices, certainement perturbantes .....
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Télérama numéro 3065 (semaine du 11/10 au 17/10/2008)
- Annuel Cinéma 2009
Critiques (Public)