Benjamin et Jane Shaw viennent de fêter leur mariage dans une luxueuse résidence new-yorkaise du quartier de Brooklyn et s'apprêtent à s'envoler pour le Japon, dans la grande mégalopole tokyote, pour un confortable voyage de noces, concomitant à une importante campagne publicitaire requise par une grande maison de couture pour laquelle Benjamin, réputé photographe international, doit assumer la promotion. Hébergement et déplacement de rêves, brutalement assombris par un malencontreux accident de voiture, lorsque Jane percute une jeune femme, en pleine nuit, sur une anonyme route de campagne. Le constat de police établi peu de temps après, consigne l'absence visible de blessé et conclut à un choc inopiné avec un quelconque animal affolé. Tout rentre finalement dans l'ordre nippon et fripon pour notre couple bien décidé à profiter des agréments de la saison et de la profession. Mais quelques désagréments photographiques, d'abord sur des photos privées, puis plus grave, sur des clichés professionnels, faisant apparaître d'incompréhensibles taches blanches, laissent plutôt perplexes Benjamin et ses deux collaborateurs Bruno et Adam, à l'origine de la fameuse campagne promotionnelle. C'est lorsque Jane apprend insidieusement, par une pétulante assistante japonaise de son mari, l'existence depuis toujours, d'images fantomatiques sur certains clichés, qui seraient en fait seulement la preuve de la manifestation d'une énergie émotionnelle imprégnant la pellicule, que l'existence quotidienne de la jeune femme va basculer dans une mouvante horreur, faisant ressurgir un passé nauséeux et traumatique...

>>> Petit film fantastique à connotation horrifique, remake inavoué d'une vague réalisation thaïlandaise inédite dans l'hexagone, qui sans jamais sortir de certains schémas conventionnels du genre, prévisible et révélateur comme un quelconque bain au fixateur, nous propose tout de même une fort correcte production au-delà des banales nipponeries du thème abordé...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)