Santi est un jeune adolescent d'une quinzaine d'années qui souffre de xeroderma pigmentosum, une photodermatose d'origine génétique rare qui se caractérise par une sensibilité excessive de la peau au soleil et de caractéristiques troubles oculaires. C'est pourquoi, avec sa mère Angela, ils viennent d'emménager au fin fond d'une étroite vallée montagneuse espagnole où les rayons directs de l'astre solaire sont plutôt épisodiques et peu fréquents. A peine installé, le gamin perçoit d'étranges bruits dans le grenier de la vaste demeure et peu de temps après, un de ses camarades de classe, l'arrogant Jonas, est mortellement agressé et un autochtone adulte, Fabian tué, toujours en forêt, en la présence toujours plus ou moins proche de Santi, profondément perturbé par le déchaînement de cette brutale et incompréhensible violence. Ce qui n'arrange nullement la difficile intégration du garçon, rejeté par la plupart de ses camarades de classe à cause de son insolite handicap qui l'oblige à porter fréquemment d'épaisses lunettes de soleil, à l'exception de la gentille Angela, fille d'un officier de police de la région. Il va s'avérer finalement que les deux victimes ont été tuées par une enfant sauvage, prénommée Erika, la fille d'un couple d'origine allemande qui semblait pourtant avoir quitté la région depuis fort longtemps...

>>> Nous avons à nouveau la preuve indéniable et navrante, qu'il ne suffit pas d'avoir de bons ingrédients, en l'occurrence un scénario plutôt original, pour faire un film réussi et prenant. Par contre, il aura fallu juste un piètre cinéaste pour en faire une mixture indigeste, surtout dans son dernier quart d'heure, lamentable et grotesque...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)