Hospitalisée dans un institut psychiatrique pour avoir occis sa mère et sa grand-mère, Debbie Strong parvient à s'échapper en tuant une libidineuse infirmière et un médecin à qui elle avait adressé ses ardents poèmes. Elle force une demoiselle de son âge, Tracy Carley, fille d'un riche entrepreneur qui vient de sponsoriser un stade pour une université de la région, à la prendre en auto-stop. Cette dernière se tue accidentellement, lors d'une halte, en tombant sur une acérée et radicale barre métallique et Debbie décide illico d'usurper l'identité de la défunte. Lorsqu'elle fait la rencontre du charmant Sam Deckner, enseignant la littérature à la faculté de lettres, elle choisit de rester dans le coin et de s'inscrire à la cité U proche, à la place de la défunte Tracy. Résolue à séduire le sympathique professeur, malgré sa liaison avec une autre enseignante, Carla Briggs, notre fausse étudiante éliminera tous ceux qui l'empêcheront d'arriver à ses voluptueuses fins. C'est ainsi qu'elle finira par tuer un quidam, ancien malade de l'hôpital psychiatrique, qui l'a reconnue, électrocute la responsable de l'étage de son home universitaire, défenestre plus ou moins accidentellement sa timorée colocataire, blesse deux policiers...

>>> Je vous fait grâce de la fin du film qui se veut une originale pirouette et qui, comme l'ensemble de la production transpire l'invraisemblance, la lourdeur et le flagrant manque d'inspiration, commise par un insipide tâcheron décérébré...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)