LE DIABLE S'HABILLE EN PRADA - 2005

Titre VF LE DIABLE S'HABILLE EN PRADA
Titre VO The devil wears Prada
Année de réalisation 2005
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h50
Genre COMEDIE
Notation
Date de sortie en France 27/09/2006
Thème(s)
Journalisme et presse (Cinéma américain)
Milieu de la mode, de la couture et de la confection (tous pays confondus)
Voitures (Limousine) (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
FRANKEL David
Chef(s) Opérateur(s)
BALLHAUS Florian
Musique
SHAPIRO Theodore
Renseignements complémentaires
Scénario : Aline Brosh Mac Kenna
d'après un roman de Lauren Weisberger
Distribution : Twenty Century Fox

Visa d'exploitation : 116 105
Acteurs
STREEP Meryl
HATHAWAY Anne
BLUNT Emily
TUCCI Stanley
BAKER Simon
GRENIER Adrian
THOMS Tracie
SOMMER Rich
SUNJATA Daniel
GRANT David Marshall
NAUGHTON James
FELDMAN Tibor
MADER Rebecca
HOYOS Jimena
BÜNDCHEN Gisele
WOLFE George C.
ROTHMAN John
SZOSTAK Stephanie
DENGEL Collen
DENGEL Suzanne
KLUM Heidi
VALENTINO (2)
HALL Bridget
RIVERO Ines
SUTHERLAND Alyssa
VERDI Robert
KEANY Paul
CALLEGATI David
CANNON Rori
NEWMAN Stan
CRONIN James
SELTZER Eric
BRICE Lindsay
BENISTY Steve
GRAHAM John (3)
MAGRIN-CHAGNOLLEAU Ivan
ALEXANDRA Ilona
BERTOLA Andrea
BLAISE Alexander
BROWN Jaclynn Tiffany
BURROWS Carl
COLLADO Carla
DU BELLE Molyneau
FISCHER Pamela
FORTT Guy A.
GANSER L. J.
GILMORE Alexie
HATFIELD Scott
JEI Julie
KRUEGER Tim
LINCOLN Hector
LISANDRELLO Nina
MAC ALLISTER Zev
MAC KEOWN Denis
RESTIVO Justin
SALZER Sage
SANDBERG Emily
SCOTT Jennifer
STIO Robert
TREADWELL Taylor
WEISBERGER Lauren
TZUR Mira
CERVELLE Christèle
BECKLES Bobby
Résumé
Une jeune journaliste, Andy Sachs, engagée au célèbre magazine "Runway", découvre le milieu dément de la mode .....
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2007
Critiques (Public)
Attention tout le monde sous la moquette, Miranda arrive. La secrétaire en titre croule immédiatement sous la charge des consignes débitées de manière doublement chaloupées par le débit et la démarche d’une responsable au regard vague. Andréa, nouvelle recrue, se doit de lire entre les lignes d’un texte hiérarchique constamment remanié, les classes sont dures, plusieurs urgences sont programmées en une seconde, quinze minutes pour déjeuner, cellulite à bannir, courses folles dans Manhattan bien souvent inutiles, gestion à la volée de fourrures et de sacs à main projetés avec désinvolture sur les bureaux. Rituels à respecter lors de livraisons à domicile, être sur le pont vingt quatre heures sur vingt quatre, Miranda est au fond de votre poche galbée dans la dernière technologie de dépendance en circulation. Il faut penser mode, se munir artificiellement du concept même en exécutant des taches subalternes, se prendre en main, encaisser les remarques désobligeantes, rebondir par l’orgueil, se transformer pour enfin basculer laminée mais conquise dans un univers impitoyable : la soumission à l’enseigne et ceci jusqu'à épuisement. On ne travaille pas dans l’univers de la mode, on est la mode, il faut être à la hauteur vestimentairement parlant même si le salaire ne le permet pas, pour cela il est nécessaire de se laisser rabaisser en espérant des remords d’une personne déterminante ayant accès au stock de robes. A la réflexion, "Ma vie privée ne tient plus qu’à un fil", on entend "Parfait, c’est ce qui se passe quand on fait bien son travail". Le petit copain des années sandwiches est sacrifié, les tentations sont fortes à condition de ne voir que soi, on ne pense plus qu’au job, à L’extérieur de cette sphère, tout est approximatif. Certains reconnaîtront une journée standard de leur quotidien. Cette gentille petite comédie américaine atténue au maximum un sujet dramatique. Les Américains ne savent pas faire des films douloureux, ici tout est soft, plaisant sans conséquences ni vibrations. Néanmoins cette petite oeuvrette transporte dans ses soutes un véritable débat sur l’aliénation professionnelle où la pire des difficultés est d’être soi-même dans un monde ne permettant pas de se construire hors de l’enseigne. Si vous avez quelque chose à dire gardez le pour vous, si vous avez quelque chose à faire, faites le pour moi. Au départ la situation est simple "au job qui paie le loyer" trinquent ces jeunes, avant de pénétrer sur le ring de l’investissement corporel et cérébral, ceci pour toute une vie où il faudra apprendre à se soumettre, puis conquérir afin d'éviter d'être broyer, c’est la loi. A la contemplation d’Andréa libérée, Miranda, un instant éveillée, s’offre un sourire en reprenant sans trop tarder un visage de cire sur la route de l’autodestruction. JIPI

Etourdissant et distrayant. J'ai peine à déterminer tout ce que ça véhicule comme idéologie : une belle mince qu'on fait passer pour une grosse mal fagotée ; mieux vaut être soi-même que courir après la gloire ; le culte (dénoncé ?) de l'image, de l'objet... Le récit est structuré comme un conte de fée, Cendrillon plus précisément : Andréa est la "vilaine" souillon "martyrisée" mais aussi façonnée par la méchante reine Miranda (ou Cruella). Avec l'aide de sa "marraine", le bienveillant Nigel, elle se transforme en une jolie princesse et rencontre même "son" prince charmant (Thompson). Sauf qu'à la fin, Andrea refuse son destin "féérique".