LE VOLEUR - 1966

Titre VF LE VOLEUR
Titre VO
Année de réalisation 1966
Nationalité France
Durée 1h55
Genre AVENTURES
Notation 11
Date de sortie en France 22/02/1967
Thème(s)
Carrière (Jean-Claude)
Boulanger (Daniel)
Réalisateur(s)
MALLE Louis
Chef(s) Opérateur(s)
DECAE Henri
Musique
LANOE Henri
Renseignements complémentaires
Scénario : Jean-Claude Carrière
et Louis Malle .....
d'après le roman de Georges Darien
Décors : Jacques Saulnier
Dialogues : Daniel Boulanger
Montage : Henri Lanoe
Distribution : Artistes Associés

Visa d'exploitation : 32 148
Acteurs
BUJOLD Geneviève
BELMONDO Jean-Paul
DUBOIS Marie
GUIOMAR Julien
FABIAN Françoise
LE PERSON Paul
SARCEY Martine
JOBERT Marlène
LAFONT Bernadette
LUDE Christian
DENNER Charles
DAMIEN Madeleine
GUIOT Fernand
DUDICOURT Marc
DAVID Jacques
DE TILIERE Christian
CROUZET Roger
VERNON Anne
ETAIX Pierre
CHAMPION Jean
STAUP Jacqueline
DAIX Irène
MELINAND Monique
GERMON Nane
CHOLLET Nicole
PIQUET Odette
LALLY Isis
VALLY Paul
GOBIN Gabriel
GHEUSI Jacques
DEBARY Jacques
ELLIOTT Duncan
BIDEAU Jean-Luc
SERVIEN Gilbert
MEUNIER Gaston
MESCHI Dario
AUZEL Maurice
LOYSEL Julien
MALLE Louis
Résumé

Georges Randall, orphelin, est amoureux de la jolie Charlotte, la nièce de son oncle adoptif. Hélas, déshérité par ce dernier, il ne peut prétendre à la main de la jeune fille, fiancée à un parti fort riche. De rage, Georges cambriole la famille de l'heureux élu et ruine ainsi ses espoirs de mariage. Bien décidé à continuer sur cette voie, il se joint à une bande organisée qui magouille dans l'illégalité...

>>> Quand Jean-Paul Belmondo savait encore choisir ses scénarii avec "élégance"...

Bibliographie
- Image et Son numéro 204
- Cinéma 67 numéro 115
- Télé-Ciné numéros 133 et 134
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1967
- Revue du Cinéma numéro 204
- Positif numéro 84
- Cahiers du Cinéma numéro 188
- Jeune Cinéma numéro 67
- Télérama numéros 894-2194
- Nouvel Observateur du 1 mars 1967
- L'Express du 22 février 1967
- Le Canard Enchaîné du 1er mars 1967
Critiques (Public)
En visionnant cet excellent film de Louis Malle, plusieurs choses nous frappent. Tout d’abord, un superbe casting, avec de nombreuses vedettes de l’époque, du sublime cambrioleur de service, Jean-Paul Belmondo, à un Julien Guiomar (Tricatel, dans ‘L’aile ou la cuisse’), déguisé en ecclésiastique, en passant par Marie Dubois (Juliette, de ‘La Grande Vadrouille’), Paul Le Person (Perrache, dans ‘Le Grand Blond’), Marlène Jobert ou Charles Denner. Ensuite, un esthétisme de réalisation quasiment parfait, l’avantage aujourd’hui étant peut-être que le film est historique (fin XIXème), et qu’il aurait l’étonnante tendance, par le biais de la décoration, des costumes ou des coiffures, de rajeunir les têtes d’affiches. Autrement dit, une fiction qui se conserverait fort bien. Rarement les Fabian, Jobert, Dubois, Bernadette Lafont aussi, mais surtout la Canadienne Geneviève Bujold – vue plus tard dans l’’Incorrigible’, et dont la carrière française fut assurément trop courte ! – nous sont rarement apparues aussi belles. La réussite du film se traduit également par l’évolution linéaire du film, sans fausse note rythmique, et qui à son terme, donnerait presque au spectateur l’envie …d’imiter notre héros et ses comparses, dans leur « sale » besogne. Ce serait à peine exagéré. Bien que peu respectable, notre voleur attire pourtant la gent féminine – très critiquée ici -, et véhicule des idées anarchiques qui, dans le contexte particulier de l’époque, se justifieraient presque. Car à la base, Randal cambriole pour se venger de la bourgeoisie. Un film rare, mais bien apprécié par les cinéphiles, et qui mérite assurément mieux. A (re)découvrir sans faute.