Un portrait incisif d'un monument politique de l'Italie du 20e siècle, Giulio Andreotti, qui fut sept fois Président du Conseil des Ministres italien, fut tour à tour ministre de l'Intérieur, des Finances, du Trésor, de la Défense, de l'Industrie et du Commerce, du Budget et des Affaires Etrangères, puis sénateur à vie sans oublier sa discrète participation à la Cosa Nostra, l'efficace mafia sicilienne .....
Bibliographie
- Libération du 31 décembre 2008
- Le Canard Enchaîné du 31 décembre 2008
- Annuel Cinéma 2009
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 3077 (Semaine du 03 au 09/01/2009)
- Cahiers du Cinéma numéro 641
- Positif numéro 575
Critiques (Public)
14/20 : Cette virée dans les coulisses politiques italiennes actuelles me laisse partagée à cause de son traitement à grandes louchées qu'on a à peine le temps d'ingurgiter. On se doute bien qu'à l'ère berlusconienne, la perversion du pouvoir est à son paroxysme, en Italie juste un peu plus qu'ailleurs de par l'officielle Mafia. Ici, le personnage d'Andreotti est presqu'une marionnette avec ses oreilles en anse d'amphore, d'un comique funèbre au bout de ses monologues (le pire étant que le vrai est vivant et en fonction !)... Certes beaucoup de mérite à dévoiler les complots dans les hautes sphères, des fulgurances ici, mais c'est vite fatigant sous cette forme, comme le sont ces perpétuels "déconneurs" qui vous obligent à leur sens de l'humour (sans vous demander le vôtre), et sinon vous n'avez pas d'humour. Dans le genre hautement réaliste de la rouerie humaine, moyennement raffolé de "Gomorra" à cause de l'outrance aussi : deux oeuvres indiscutablement courageuses !... Mais je reste plutôt adepte de "Romanzo Criminale", non pour un parti pris d'un bord ou de l'autre de l'échiquier politique, mais parce que c'est romancé afin que ça reste supportable, encore plus quand c'est aussi contemporain !
L.Ventriloque