DROWNING BY NUMBERS - 1987

Titre VF DROWNING BY NUMBERS
Titre VO Drowning by numbers
Année de réalisation 1987
Nationalité Grande-Bretagne / Pays-Bas
Durée 1h58
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 05/10/1988
Thème(s)
Suicide (Cinéma britannique)
Bains et piscines (tous pays confondus)
Cinéma britannique (ORIGINE)
Feux d'artifice (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
GREENAWAY Peter
Chef(s) Opérateur(s)
VIERNY Sacha
Musique
NYMAN Michael MOZART Wolfgang Amadeus
Renseignements complémentaires
Scénario : Peter Greenaway
Produit par Kees Kasander
et Denis Wigman .....
Distribution : Bac Films

Visa d'exploitation : 68 527
Acteurs
HILL Bernard
PLOWRIGHT Joan
STEVENSON Juliet
RICHARDSON Joely
EDWARDS Jason
PRINGLE Bryan
COOPER Trevor
MORRISSEY David
ROGAN John
MOONEY Paul
GURNETT Jane
IRELAND Kenny
PERCIVAL Michael
DICKENS Joanna
DUVITSKI Janine
FITZGERALD Michael
TUDOR-POLE Edward
SPRECKLEY Arthur
TALBOT Ian
MORSE Natalie
LEIGH Roderic
CORBELLINI Vanni
BERG José
Résumé

Cissie Colpitts surprenant son mari en galante compagnie, le noie dans sa baignoire. Madgett, le coroner de la région, fervent soupirant de la meurtrière conclut à une noyade / crise cardiaque. Tour à tour, ses deux filles vont agir de même avec leurs époux, l'un dans les flots de l'océan, l'autre dans l'anonymat d'une piscine. Les trois Parques triompheront ainsi de l'inutile élément masculin...

>>> Sur les étonnants thèmes du jeu, du chiffre, de la mort violente et de la comptabilité absolue (la perfection des nombres de 1 à 100), une oeuvre souvent fascinante...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 412
Critiques (Public)
Il est intéressant de noter que "numb" en anglais signifie "engourdi" ou encore "paralysé". Ainsi, les nombres sont aussi des "paralysants" : devant une accumulation de nombres, cabbalistiques ou sybillins, on est littéralement pétrifié (de peur, d'angoisse, de découragement devant l'ampleur de la tache de décodage ?). Paralysé ou engourdi, au point de se noyer irrémediablement... Et c'est ainsi que Greenaway cyniquement tue les spectateurs de ses tableaux qui, littéralement, portent la mort en eux, notre mort médusée. (ELIE ELIE)

"Je suis pour un cinéma d'idées complètement cérébral, et échappant à l'obscénité des émotions." Greenaway dixit. Pas étonnant, alors, si son nouveau film atteint des sommets de formalisme (et de snobisme). Alors que "Le ventre de l'architecte" semblait un peu plus à la portée du commun des cinéphiles, Peter "Frimaway" renoue avec son codage pour happy few que nous lui avons vu "chef-d'oeuvrer" dans "Z00". C'est beau, admirable peut-être, mais totalement indigeste. Notre "nouvel Orson Welles" n'a en fait rien compris au cinéma. ABEL CAHA

Dingue ce film, le genre de film que l'on aime ou que l'on déteste, absurde mais tellement près de ce que nous pouvons représenter en tant qu'homme, de la bidoche à petits asticots. C'est terrible, tellement drôle, froid, peut-être moins dans ce film, mais ce ciné là c'est presque du ciné pour le ciné. Conseil: allez voir Z00 autre film de Peter Greenaway ... Dément ..........