HARVEY MILK - 2008

Titre VF HARVEY MILK
Titre VO Milk
Année de réalisation 2008
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h06
Genre BIOGRAPHIE
Notation
Date de sortie en France 04/03/2009
Thème(s)
Homosexualité masculine (Cinéma américain)
Téléfériques / Funiculaires / Télésièges (tous pays confondus)
Baptêmes (tous pays confondus)
Détecteur de métaux (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
VAN SANT Gus
Chef(s) Opérateur(s)
SAVIDES Harris
Musique
ELFMAN Danny
Renseignements complémentaires
Scénario : Dustin Lance Black
Distribution : SND

Visa d'exploitation : 122 582
Acteurs
PENN Sean
HIRSCH Emile
BROLIN Josh
LUNA Diego
FRANCO James
PILL Alison
GARBER Victor
O'HARE Denis
CROSS Joseph
SPINELLA Stephen
GRABEEL Lucas
BOYCE Brandon
ROSENMAN Howard
YU Kelvin
KOONS Jeff
ROBERTS Ted Jan
HOLBROOK Boyd
ROBINSON Frank M.
AMMIANO Tom
TUCK Hope
WIIG Steven
TEMPLE Ashlee
YEE Kelvin han
CHIMENTO Robert
BROWN Velina
GREEN Scott Patrick
DILTS Mary
DANKER Brian
GROSS Richard
MOTTAGHIAN Borzin
FREDRICKSEN Cully
GLICKER Danny
GREENE Christopher
VELLA Tony R.
CORRIGAN Brent
FRANCO Dave
GONZALEZ Alex
MAC CONNELL Elias
MAC REE Lynn
HOLLY Kristen Marie
GROH Roger
BLACK Dustin Lance
KUHSE Drew
MUDD Roger
AYERS John Douglas
BROKAW Tom
BRYANT Anita
CALA Greg
CHAMBERLAIN Cabran E.
CLERKIN John
CRONKITE Walter
CULBERTSON Zachary
EISLER Maddie
FISHER Yeena
GRIFFIN Blake
HALPIN Tim
HODGES David
HOVLAND Stacy
LANDRY Shaun
LUX Derek
MAPP Yoli
PRUDHONT John
REDFORD Corbett
REDLICK Jeff
ROBERTS Timothy
SHUKLA Lin
SIDHER Serene
SUGARMAN Christopher
TURNER Jeremiah
VOWELL Brian
WARNER Cindy
DAVIS Leesha
Résumé
L'histoire d'Harvey Milk, homme politique californien qui lutta contre la discrimination sexuelle et milita pour la cause homosexuelle, jusqu'à en perdre la vie .....
Bibliographie
- Le Monde du 04 mars 2009
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2010
- Télérama numéro 3086 (Semaine du 07 au 13/03/2009)
- Cahiers du Cinéma numéro 643
Critiques (Public)
NOTE 15/20 Au faîte de sa gloire, Milk révèle au maire Moscone combien les homosexuels devenus politiciens sont dangereux. Nous devrions prendre très au sérieux cette affirmation. Lors de sa 4ème campagne électorale en 5 ou 6 ans, Milk s’associe aux lesbiennes et miracle la presse de San Francisco devient unanime dans son support. Cela décrit la manipulation de l’opinion publique pour faire adopter tout nouveau comportement par les masses, car la presse est au service des élites, pas à celui du public. (Ceci se retrouve au niveau de la docilité des critiques presse de ce film en France : aucune critique négative n’a pu être publiée et les journalistes afin de ne pas mourir de faim se doivent d’être serviles. Il est intéressant de noter que les critiques les plus tièdes sont dues à "La Croix" et à "L’Humanité" à comparer aux éloges du laquais du conformisme dans "Libération".) Un excellent condensé de la plupart des campagnes politiques américaines nous est fourni: Le leader est supposé être au service du « bien public » comme tous les politiciens ; utilisation permanente du mot « hope » ou « espoir » comme Obama ; prétendue individualisation de chacun des membres du public au milieu de la foule comme Clinton : « you, you, you and you. » L’utilisation d’images d’archives est très sélective et ne nous informe pas des raisons pour lesquelles les rafles dans les bars homos avaient lieu. Si l’on se réfère à l’événement du "Stonewall Inn" à Greenwich Village en 1969 présenté par les sociologistes comme le départ de la révolution gay aux USA, l’intervention musclée de la police était légitime : le bar homo tenu par la maffia n’avait pas de licence et il y avait une activité de prostitution enfantine. Les clients se sont opposés à la police et ont déclenché une bagarre générale dans le quartier. Je crois qu’on a mythologisé cet événement qui est devenu le 14 juillet des homos et des "Gay Parades" dans le monde entier. Le chauffeur/garde du corps de Briggs, l’adversaire aux valeurs chrétiennes ressemble à l’homme de Cro-Magnon : Van Sant exagère ses caricatures des méchants et se vautre dans la facilité. Le critique une étoile MatriXa dans AlloCiné expose très adroitement la tendance de Gus Van Sant à s’entourer d’éphèbes. Le petit michetonneur originaire de Phoenix, Arizona a été comme par enchantement témoin de la répression d’une manifestation d’homosexuels qui a eu lieu à Barcelone en 1977. Il devait s’agir d’un voyage astral. C’est sûrement à juste titre qu’Anita Bryant d’origine cubaine puisque candidate de Miami est traitée de sorcière dans un slogan chanté en espagnol au cours d’une manifestation menée par le même jeune michetonneur. La procession aux chandelles dans San Francisco montre comment on se précipité les yeux fermés dans tous les rituels qui nous sont proposés ou comment on tente de déifier les hommes qui nous ont été présentés comme étant supérieurs. L’acteur qui joue le superviseur Dan White devrait tenir le rôle de Bernard Tapie dans une prochaine biographie filmée. S’agit-il d’un clone ? Sean Penn est fascinant une fois de plus. Excellente initiative que celle du boycott de la bière Coors, cela devrait nous donner des bonnes idées surtout en cette époque. Je pense au boycott des supporters des actions d’une certaine nation qui prétend détenir sa légitimité directement depuis Dieu... Simplice

17/20 : Voilà un film plein de ferveur pour la défense des droits homosexuels, et de façon plus large, du droit à la différence. Un Sean Penn épatant de vérité, incarnant à la fois la tendresse, la sensibilité, la générosité ... en somme, un homme, un vrai, quoi ! Il ne joue pas, il est ce Milk qui se bat non seulement pour lui, mais pour tous, pour défendre un idéal social d’égalité, d’humanité, de justice. Des idéaux en politique, cela fait rêver de nos jours ... Dans la vie privée, ses compagnons en payent le prix fort, se sentant vite délaissés dans leur relation avec un homme en quête d’un rêve. Un fondu enchaîné bien réalisé entre les scènes d’archives et celles tournées pour le film. Du coup, on se laisse emporter par cette histoire bien (re)construite. J’avoue n’être pas à même d’évaluer la véracité des faits historiques évoqués – et j’aimerais bien connaître leur pendant en Europe à la même période, – néanmoins ce film m’a enthousiasmée, je l’ai trouvé prenant et salutaire dans sa façon de rappeler que ni l’ignorance, ni la religion ne doivent excuser la bêtise, et combien les rêves et idéaux de chacun sont importants car ils peuvent faire bouger, évoluer une société. En effet, et Dieu merci, nous n’en sommes plus – pour beaucoup d’entre nous en tout cas ! – à nous demander dans quelle mesure des enseignants homos risqueraient de contaminer leurs élèves par leurs penchants sexuels ...   TY