TOKYO SONATA - 2008

Titre VF TOKYO SONATA
Titre VO Tôkyô sonata
Année de réalisation 2008
Nationalité Japon / Hong Kong / Pays-Bas
Durée 1h59
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 25/03/2009
Thème(s)
Asthme et autres maladies respiratoires... ( tous pays confondus)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Rêves et cauchemars (Cinéma japonais)
Musique et musiciens (Autres pays)
Milieu scolaire (Cinéma japonais)
Chômage (Cinéma japonais)
Karaoké
Réalisateur(s)
KUROSAWA Kiyoshi
Chef(s) Opérateur(s)
ASHIZAWA Akiko
Musique
SCHUBERT Franz HASHIMOTO Kazumasa
Renseignements complémentaires
Scénario : Sachiko Tanaka
et Kiyoshi Kurosawa .....
d'après une idée de Max Mannix
Distribution : ARP Selection

Visa d'exploitation : 122 494

Nota :

- Prix du Jury, Un Certain Regard, Cannes 2008

- Hochi Film Awards 2008 (Japon) Meilleure Actrice pour Kyôko Koizumi

- Kinema Junpo Awards 2009 (Japon) Meilleure Actrice et Meilleur Acteur (Inowaki Kai)

- Festival de Mar del Plata 2008, Meilleur Réalisateur

- Festival de Yokohama 2009, Meilleure Prise de Vue
Acteurs
KAGAWA Teruyuki
KOIZUMI Kyôko
KOYANAGI Yû
INOWAKI Kai
IGAWA Haruka
TSUDA Kanji
KOJIMA Kazuya
YAKUSHO Koji
GRAY Jason
Résumé
                                                                                           Nipponneries familiales...

Directeur commercial dans une importante société tokyote, Ryûhei Sasaki, âgé de quarante-six ans, se retrouve licencié du jour au lendemain, lorsque son poste est délocalisé quelque part en Chine où l'on propose, pour le même statut et le même salaire, trois jeunes employés compétents et dévoués. C'est ainsi que le sort de notre Nippon de service est prestement scellé, dans une radicale trajectoire vers un irrémédiable chômage de longue durée. Meurtri et contrit par cette inique décision fortement arbitraire, Ryûhei ne se sent guère en mesure d'annoncer cette déplaisante nouvelle à son entourage proche et décide donc, chaque matin, de faire semblant d'aller à son bureau, comme si de rien n'était. Une pratique cachottière qui se révèle finalement bien plus fréquente que nous eussions pu l'imaginer, lorsque notre demandeur d'emploi rencontre un camarade d'université, dans la même galère, mais aux préventifs leurres, téléphoniques et autres, bien plus sophistiqués. Il est vrai que l'instinct ou la nécessité de dissimulation semble constituer le ciment même de la famille Sasaki : le fils aîné magouille dans d'obscurs trafics nocturnes, avant de s'engager dans l'armée américaine et le plus petit, prénommé Kenji, détourne l'argent destiné à la cantine scolaire pour prendre de subreptices leçons de piano, auprès d'une agréable et compréhensive professeure de musique du quartier. Médiocres et humiliantes soupes populaires, vains entretiens d'embauches dérisoires seront le lot quotidien du découragé Ryûhei qui acceptera finalement un éprouvant et fastidieux emploi d'agent de service dans un vaste et anonyme centre commercial. Et voilà que son épouse, désormais au courant du licenciement de son mari, se fait prendre en otage par un certain Dorobô, un être fort perturbé venu cambrioler la maison... 

>>> Une bienvenue production japonaise de qualité qui décrypte et mine avec humour et vivacité les fondements même d'une société patriarcale où le statut social prime sur la propension au bonheur, le clinquant et le symbolique des apparences sur une liturgie de l'honnêteté et de l'authenticité. C'est avec une tranquille maîtrise et un savoir-(dé)faire toujours aussi lucide que Kiyoshi Kurosawa continue ses incessantes investigations dans les troubles contre-allées du fantastique et de l'horreur, avec juste, cette fois-ci, un infinitésimal décalage imperceptible, pour se retrouver dans notre tangible réalité quotidienne et mondialiste. On reste néanmoins loin du chef-d'oeuvre que certains ne manquent pas de pointer avec un peu trop d'empressement et un flagrant manque de références cinématographiques, au vu de quelques scènes surnuméraires, voire ratées, comme l'artificielle et pesante séquence de l'intrusion du cambrioleur, avec ses invraisemblables conséquences en chaînes et en catastrophes...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Le Monde du 25 mars 2009
- Annuel du Cinéma 2010
- Télérama numéro 3089 (Semaine du 28/03 au 03/04/09)
- Cahiers du Cinéma numéro 644
- Libération du 25 mars 2009
Critiques (Public)
Une sorte de "Japanese Beauty" un peu raté.